Battu « par la régulière» au second tour de l’élection présidentielle de 2013, par le candidat du RPM, SEM IBK, le président de l’URD, l’honorable Soumaïla Cissé entend prendre sa revanche au scrutin de 2018. Cette bataille se fera avec ou sans l’opposition politique.
La question qui se pose est de savoir si le député de Niafounké a-t-il de réelle chance pour battre le locataire de Koulouba, qui a déjà exprimé sa volonté de briguer un second mandat consécutif ? Autrement dit, le Chef de file de l’opposition républicaine et démocratique a-t-il des atouts solides capables de renverser le navire « Mali d’abord». Au delà de tous les pronostics, à 2017, tout se jouera entre ces deux leaders politiques en principe. Du côté, le président IBK saurait compter d’abord sur son parti, devenu première force sur l’échiquier politique national et ensuite sur les autres c’est-à-dire des alliés de la Majorité et du Centre. De l’autre camp, Soumi mènera le combat surtout ceux-là qui se seraient sentis frustrés et trahis par la gestion du régime « Kankélétigui ». De l’analyse de plusieurs politiques et observateurs, IBK part avec un léger avantage compte tenu des réalités existantes. Il n’est pas facile de gagner contre le parti présidentiel à un certain niveau de l’élection. Le RPM est au pouvoir, l’URD est au « Garage ». Les calculs des hommes est connu. Sauf que nous devons savoir que l’homme propose, Dieu dispose. Dieu seul a tout le pouvoir. Sa décision est unique et sans appel. Ne n’oublions jamais.
Rémy Théra