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PRESIDENTIELLE DE 2018 : Modibo Sidibé exige le respect de la date

Le président des Forces alternatives pour le renouveau et l’émergence (Fares An Ka Wuli) et candidat à l’élection présidentielle de 2018, Modibo Sidibé exige des décideurs le strict respect de la date de la présidentielle dans les conditions minima de sécurité.

Parmi les sujets abordés lors de la visite du président des Fares, Modibo Sidibé, au siège de l’Assep figuraient celui de la présidentielle de 2018 et l’insécurité ambiante dans le nord et le centre du pays.
Sur l’insécurité dans le pays avec son lot d’attaques quotidiennes soldées par des morts des FaMas et des civils, le président des Fares a déclaré qu’on a « affaire avec un gouvernement qui ne se soucie pas de la sécurité des Maliens ».
Aux dires de l’ancien Premier ministre, les autorités agissent en amateurs dans le cadre de la sécurité des Maliens. Pour contrer les terroristes, il demande l’élaboration d’une vraie politique apte à faire face à l’insécurité.
Cet amateurisme des gouvernants s’explique, selon lui, par l’absence d’un bon schéma d’aménagement du territoire pour sortir le pays du gouffre. Il exhorte les décideurs à mettre en place un programme solide de lutte contre l’insécurité à travers tout le pays.
Répondant à la question d’un confrère sur la tenue de l’élection présidentielle de 2018 en ces temps d’insécurité grandissante, l’hôte a été sans ambiguïté. « L’élection présidentielle doit être tenue à la date indiquée, dans les conditions de transparence totale et dans une stabilité minima », a-t-il souligné. Pour lui, les impréparations ne peuvent pas continuer « Les Fares sont prêtes à cette bataille de la refondation ».
Sur le sujet de la crise du Fédération malienne de football, l’ancien chef du gouvernement a laissé entendre que la crise actuelle de l’élection du président de la Femafoot a été politisée. Alors que cela ne doit pas être le cas « le sport n’aime pas sa politisation. Ça aussi, c’est un problème de gouvernance », a-t-il dit.
Modibo Sidibé en connaisseur du football a demandé aux politiques de « laisser les sportifs discuter entre eux », mais a indiqué qu’ils peuvent être accompagnés si cela est une « nécessité ».
A.S.

les echos

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