Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Présidentielle au Mali: l’ex-Premier ministre Modibo Sidibé se lance à son tour

Bamako, 14 mai 2018 (AFP) – L’ancien Premier ministre malien Modibo Sidibé
(2007-2011) s’est lancé dans la course à l’élection présidentielle prévue le
29 juillet, au lendemain de la candidature du chef de file de l’opposition
Soumaïla Cissé et en attendant l’officialisation de celle du président Ibrahim
Boubacar Keita.

Modibo Sidibé, 65 ans, qui avait terminé quatrième en obtenant près de 5%
des voix au premier tour en 2013, a déclaré sa candidature dimanche à Bamako
devant 3.000 de ses partisans.
La “défense et la sécurité” du Mali seront au coeur de ses préoccupations
s’il est élu, a-t-il expliqué.
“Au Mali, pour lutter contre la corruption, il faut être +propre+ et Modibo
Sidibé est +propre+, c’est lui que nous voulons”, explique l’une de ses
supportrices, Walette Dicko, une étudiante originaire de Kidal (nord-est).
Le gouvernement a officiellement convoqué le corps électoral pour le
scrutin du 29 juillet, pour lequel une douzaine de candidats se sont déjà
déclarés.
Le chef de file de l’opposition au Mali, l’ancien ministre des Finances
Soumaïla Cissé, 68 ans, battu au second tour en 2013 par Ibrahim Boubacar
Keita, a été investi samedi devant plusieurs dizaines de milliers de personnes
dans un stade de Bamako.
L’actuel président, Ibrahim Boubacar Keita, 73 ans, n’a pas encore
officiellement confirmé sa candidature, mais elle fait peu de doutes après sa
désignation le 7 mai comme candidat par une coalition de près de 70 partis.
Parmi les candidats déclarés figurent un ex-Premier ministre de M. Keita,
Moussa Mara, un de ses anciens ministres, Mohamed Ali Bathily, le maire de
Sikasso (sud), Kalifa Sanogo, le richissime homme d’affaires Aliou Boubacar
Diallo, l’ancien ministre et militaire Moussa Sinko Coulibaly, ainsi que deux
hauts fonctionnaires internationaux, Modibo Koné et Hamadoun Touré.
Le nord du Mali était tombé en mars-avril 2012 sous la coupe de groupes
jihadistes liés à Al-Qaïda. Ces groupes ont été en grande partie chassés et
dispersés par une opération militaire lancée en janvier 2013 à l’initiative de
la France, qui se poursuit actuellement.
Mais des zones entières du pays échappent encore au contrôle des forces
maliennes, françaises et de l’ONU (Minusma), régulièrement visées par des
attaques, malgré la signature en mai-juin 2015 d’un accord de paix censé
isoler définitivement les jihadistes.
AFP

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance