Qui du président sortant Ibrahim Boubacar Keïta ou de l’opposant Soumaïla Cissé dirigera le Mali les cinq prochaines? La question devrait trouver sa réponse aujourd’hui avec la proclamation des résultats officiels du second tour de la présidentielle qui a eu lieu le 12 août dernier.

Mercredi, les deux candidats ont chacun revendiqué la victoire faisant craindre le pire dans un pays où les groupes armés continuent de sévir notamment dans le Nord et le Centre.

Avant le second tour au moins trois présumés djihadistes ont été arrêtés vendredi dans la capitale. Il planifiait des attaques le week end à Bamako selon les autorités.

Dimanche, un président de bureau de vote a été abattu par des hommes armés à Arkodia”, une localité située à quelque 100 km au sud-ouest de Tombouctou.

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a appelé “toutes les parties à conserver le calme jusqu’à la conclusion du processus électoral, (tout) en évitant les rhétoriques incendiaires”.

A Bamako, la communauté internationale représentée au Mali a “rappelé aux deux candidats leurs engagements en faveur de campagnes pacifiques avant et après le processus électoral”, les encourageants “fortement” à “utiliser les canaux légaux et constitutionnels pour régler les différends”.

Avec l’AFP