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Présidentielle 2018: l’Adema tranche

2e force politique au Mali avec 1879 conseillers communaux et 131 maires, l’Adéma-Pasj, lors de sa 15e Conférence nationale tenue samedi dernier au Stade Omnisports Modibo Keita, par la voix de son président, dit réaffirmer son soutien aux actions du Président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.

tiemoko sangare adema pasj

 

Selon le président de l’ADEMA, « en tout état de cause, l’Adéma-PASJ, fidèle à ses engagements reste disposé à apporter sa contribution pour faire de la CMP l’outil qu’il nous faut pour être efficace dans nos actions de soutien au Président de la République ». La polémique est-elle close ?
Si le président de l’Adéma, le Pr Tiémoko Sangaré invite les abeilles à œuvrer à la réussite de la révision constitutionnelle qui renforce la démocratie, réconforte la séparation des pouvoirs, préserve l’unité nationale, l’intégrité territoriale, la souveraineté de l’État du Mali ainsi que sa forme républicaine et son caractère laïc, il reste ferme sur l’intention et la volonté de l’ADEMA à affronter le président IBK et son parti dans les urnes en 2018.
Même si l’annonce est faite de manière courtoise, elle demeure sans aucune équivoque : « Comment ne pas évoquer la question de la candidature du parti aux prochaines échéances électorales : locales, régionales, référendaire et présidentielle. Comme tout autre parti politique, la raison d’être de l’Adéma-PASJ est de conquérir et d’exercer le pouvoir d’Etat à travers ses élus. Toute démarche doit se faire avec discernement dans la sérénité tout en respectant nos propres statuts, les intérêts du Mali et du parti ». En clair, l’ADEMA n’a pas été créée pour soutenir IBK.
Et le Pr Sangaré d’ajouter qu’il ose « espérer que, pour l’élection des conseillers locaux, régionaux et du District de Bamako annoncées (ndlr : et les présidentielle), les partis politiques, tous ensemble, veilleront au strict respect des règles en matière électorale et les arbitres du jeu électoral joueront pleinement leur partition dans la plus grande.

PAR MOHAMED DIAWARA

 

Source: info-matin

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