Comme à l’accoutumée, l’union européenne a déployé une délégation au Mali pour observer la présidentielle de 2018. Elle s’est entretenue avec la presse sur le déroulé de l’opération.
« Nous sommes dans un contexte difficile », prévient la patronne de la mission d’observation de l’Union européenne. C’est la raison pour laquelle elle s’est exprimée brièvement sur le sujet. Selon elle, un processus électoral s’articule autour de trois phases : la campagne, l’élection et la proclamation des résultats.
Pour la campagne, elle est revenue sur la question du fichier électoral, la procuration et la distribution des cartes d’électeur.
Pour l’ouverture des bureaux de vote, elle a indiqué que 70 pourcent des bureaux ont ouvert à l’heure sur la base des échantillons transmis (44 bureaux d vote » par les observateurs de l’Union européenne. Et de préciser que 30 pourcent des bureaux qui n’ont pas ouvert à temps, ont démarré l’opération les 5 minutes qui ont suivi.
Elle a souligné que le retard constaté dans certains centres est dû à l’acheminement des matériels électoraux ou l’arrivée de délégué et assesseurs sur les lieux.
« Notre priorité est la transparence »
Malgré les attaques et les couacs organisationnels signalés dans certaines zones du pays, elle n’a pas voulu se prononcée sur ces questions.
« Tout se passe globalement dans le calme parce que nos observateurs sur le terrain ne nous ont pas communiqué des incidents », a-t-elle révélé.
Cécile Kyenge a rappelé que la mission qu’elle dirige vise une élection « apaisée et transparente ».
Sur les lieux, elle a procédé par une visite dans certains bureaux pour s’imprégner de la situation. La mission de l’union européenne veut jouer la carte de la « prudence ».
Source : L’Indicateur du Renouveau