Après sa première aventure politique de 2002, notre grand humoriste Habib Dembélé alias ‘’Guimba National’’ est de nouveau candidat pour la présidentielle de 2018. L’annonce officielle a été faite par l’intéressé lui-même qui a animé une conférence de presse, le samedi 26 mai au palais de la culture. Il était accompagné de son staff de campagne dont Demba Diallo, président du comité de pilotage du mouvement ‘’Mali yé an bè dé ta yé’, Aissata Bah, directrice adjointe de sa campagne et des proches parents.
L’évènement s’est voulu sobre, mais très significatif. Habib Dembélé est porte-étendard d’un mouvement de soutien à sa candidature dénommé « Mali yé an bè dé tayé (le Mali nous appartient tous) ». Ce mouvement, apprend-on, est dans la dynamique de mobiliser la caution pour le candidat Guimba ce, auprès des opérateurs économiques patriotes. Quant au nombre de parrainages nécessaires pour sa candidature, le candidat dit être confiant. Il dit compter sur tous les élus patriotes qui sont non seulement démocrates, mais qui sont dotés de bon sens.
Selon lui, le sort du Mali est l’affaire de tous les Maliens. C’est pourquoi, il dit compter sur tous les vrais patriotes dans la mobilisation de sa candidature qui se veut une campagne « sans argent et civilisée ». A l’en croire, loin d’être de l’humour, il est un potentiel candidat, porteur d’un vrai projet de société, portant, entre autres, sur une justice équitable pour tous, des écoles et des centres de santé de meilleure qualité et accessibles à tous, la lutte contre la corruption, la cohésion dans la diversité culturelle et religieuse. Il entend mettre l’accent, s’il accède à la magistrature suprême, sur une justice indépendante et une presse libre et responsable. Car selon lui, ce sont des secteurs clés dans le dressement de la société malienne.
Lors de cette conférence de presse marquant le lancement de sa candidature, Habib Dembélé est revenu sur certaines valeurs qui incarnent la nation malienne. Il exprime sa fierté pour le Mali, selon lui, un pays exceptionnel en matière de vivre ensemble. C’est pourquoi, il invite Maliennes et Maliens à se mettre au-dessus des clivages politiques, de l’obscurantisme identitaire et des intérêts personnels.
DK
Source: Le 22 Septembre