Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne

Présidentielle 2018 : Ces candidats (déjà) en lice…

La succession d’Ibrahim Boubacar Keita semble (déjà) ouverte au sein de la classe politique. En effet, deux leaders politiques sont les premiers candidats déclarés à l’élection présidentielle  de 2018. Il s’agit de  l’ancien premier ministre, Moussa Mara et le député Oumar Mariko.

oumar mariko parti sadi moussa mara yelema

Les deux hommes ont manifesté leur volonté de briguer la présidence qui aura lieu dans un an et demi. Curieusement, ces deux futurs  candidats pour la succession d’IBK sont membres de la mouvance présidentielle. Question : Mara et Mariko vont-ils restés dans la mouvance présidentielle jusqu’en 2018 ? Vont-ils surtout assumer le bilan d’IBK ?

 

Remaniement  ministériel :      

Les hésitations d’IBK

Les rumeurs de remaniement ministériel n’ont cessé de circuler à Bamako depuis plus d’un mois. Beaucoup de noms d’éventuels premiers ministres et /ou ministres ont (comme d’habitude !), circulé au sein de la presse. Mais, depuis  quelques jours la presse, elle-même, donne l’impression  d’avoir été «roulée  dans la farine » dans cette histoire. En réalité, le président de la République, Ibrahim Boubacar Keita, semble hésitant au sujet du remaniement ministériel. Cette hésitation explique en fait le maintien de l’équipe en place.

Seulement voilà : les rumeurs, (souvent persistantes) ont provoqué le blocage au niveau de pratiquement tous les départements  ministériels. Des départements qui se caractérisent par une grande léthargie. Alors remaniement ou pas remaniement, le défi du pouvoir actuel, c’est de remettre  le pays au travail. Ce qu’IBK n’a pu réaliser depuis son arrivée aux affaires en septembre 2013. Aussi, l’actuel premier ministre ne peut le faire. Modibo Keita  est  à la fois un homme fatigué et dépassé par les défis actuels.

 

Nord du Mali 

A quand le retour  de l’administration malienne à Kidal ?

Récemment le  Ministre de la Réconciliation Zahabi, lors d’une émission télévisée  a  osé déclarer  que l’Etat est à Kidal. Une déclaration qui entre dans une stratégie de communication adoptée par le gouvernement  à chaque fois qu’il s’agit d’évoquer la situation au nord : le mensonge d’Etat et la fuite en avant.

Aussi, pour des raisons alimentaires et d’intérêts personnels, des responsables du pays tentent de cacher des réalités.

Aujourd’hui, «le retour de l’Etat à Kidal et dans  certaines localités du nord n’est pas d’actualité. Et pour cause, ni les rebelles de la CMA, ni les Français, encore moins la Minusma n’en font leur priorité. Or, le gouvernement malien n’a plus aucune prise sur les évènements au nord», nous confiait, il y a quelques jours, une notabilité de la région. Pour lui, tant que les Maliens et les autorités maliennes assistent en spectateurs  à ce qui s’y passe, « ça serait toujours le statut quo». Et la même notabilité  pointe du doigt le chef de l’Etat qui selon elle, est le premier interpellé. « IBK  répondra un jour devant l’histoire au sujet de pas mal de choses qui se passent actuellement dans cette partie du pays, et qui sont cachées aux maliens». ajoute la notabilité.

 

 

Source : L’ Aube

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *

Suivez-nous sur Facebook pour ne rien rater de l'actualité malienne
Ecoutez les radios du Mali sur vos mobiles et tablettes
ORTM en direct Finance