C’est suite à cette décision de justice, que M. Baïdy Dramé a été sollicité par ses pairs pour être candidat à la présidence de l’association, le bureau national du CSDM.
Contacté par nos soins, le président du CSDM-F, Baïdy Dramé a confirmé l’information. Il assure son engagement à assainir la gestion du CSDM en devant le prochain président du bureau national de cette grande association de la diaspora malienne. Avant d’ajouter que pour la circonstance, un conseil d’administration ordinaire sera convoqué le 24 avril prochain à Paris.
Ce qui est sorti du procès !
Selon le chargé de communication du CSDM-F, Idrissa Sangaré, Mohamed Chérif Haidara se comporte comme si le CSDM est « sa propriété privée ». Et de préciser que depuis un certain temps, l’homme a su le bureau du CSMD-F n’est pas manipulable. « Et Baïdy, touché par les manœuvres de Mohamed Chérif Haidara et alerté par son bureau, a décidé de sécuriser le logo de l’association. Et c’est comme cela que le prétendu président du CSDM a porté plainte contre Baïdy Dramé pour ‘’trafic de logo de l’association’’ », a expliqué M. Sangaré. C’est comme cela, poursuit-il dans sa déclaration, qu’il a porté plainte contre lui pour « détention illégale du logo » et, le verdict est tombé le 26 février dernier et est en faveur du président du CSDM-F. Avant d’indiquer que le tribunal assure ne pas reconnaitre M. Haidara comme le président du CSDM. Il souligne que le tribunal de Paris traite les documents exploités par M. Haidara de non-authentiques, pour dire qu’il est un « président autoproclamé ». Avant de soutenir que le tribunal de Paris a non seulement instruit au président Haidara de payer 1 million de FCFA de dommages et intérêts à Baïdy Dramé, mais aussi et surtout lui interdit de diriger le CSDM. Donc, le prétendu président sortant du CSDM est disqualifié pour prétendre à un nouveau mandat.
Pour conclure, M. Sangaré dira qu’à l’instar du Conseil de France, le sieur Mohamed Chérif Haidara était en porte-à-faux avec d’autres conseils de l’Association, tels que le conseil de base de la Suisse, de la Guinée Conakry et beaucoup d’autres démembrements.
A l’en croire, 26 conseils de base du CSDM, dont 16 en Afrique et 11 en Europe y compris, celui de France ont décidé, dans les semaines à venir, de convoquer un Conseil d’administration extraordinaire pour mettre en place un bureau digne de ce nom, afin de tourner « la page douloureuse » de Mohamed Chérif Haidara, de manière légale.
Lamine BAGAYOGO