Issiaka Sidibé, alias ‘’Isac’’, ne cherchez pas ce nom dans les anales des grands politiciens maliens.

Inspecteur de douane à la retraite, promoteur d’une maison de transit , cet homme même s’il a fait un passage éclair à l’Assemblée nationale, n’a jamais été un politicien brillant.

D’ailleurs on estime qu’il jouit toujours de l’appui d’une belle famille pour se fonder à chaque fois une réputation en politique.

Beau- frère de Adama Bà Konaré, il a réussi en 2002 à enrouler dans la farine la population de Koulikoro pour se faire une place au soleil à l’hémicycle.

De nos jours beau-père du ‘’fils national’’ Karim Kéita, il a saisi en rebond l’élection d’IBK au pouvoir pour refaire surface dans la même localité, histoire de se tailler un strapontin à Bagadadji.

Isac, à en croire de sources bien introduites au sein des tisserands, n’est pas au bout de ses ambitions, plutôt de son aventure. Car, l’échec de Boulkassoum Haidara en Commune I (celui là même que le RPM voulait élire au perchoir), lui a donné le flair de se porter candidat pour la présidence de l’Assemblée Nationale, dès la proclamation définitive des résultats par la Cour Constitutionnelle.

Pour ce faire, il aurait déjà proposé de postes juteux à de nombreux cadres du service public, notamment de la douane, en échange d’une campagne monnayée auprès de certains élus de l’intérieur.

Si ce vœu se réalise, on peut décerner au régime d’IBK le précieux sésame de népotisme jamais vécu dans notre pays. Pour, avoir livré le gouvernement d’un pays souverain à la première dame et sa belle famille et l’assemblée nationale au fils et sa belle famille.

La Rédaction