Au cours du remaniement ministériel qui a propulsé Soumeylou oubèyeMaiga à la Primature, beaucoup de potins ont circulé çà et là. C’est ainsi que nous avons appris que Bocari Tréta, le tout puissant président du RPM, n’a pas voulu intégrer le gouvernement de Boubèye parce qu’il estime que c’est du « politiquement incorrect ». Partisan pur et dur du RPM, Tréta refuse de comprendre que Boubèye avec 4 députés puisse diriger un gouvernement dans lequel, lui, Tréta, avec 78 élus devient le N° 2 ou 3 voire 10. Selon de bonnes sources, suite à son refus, il a eu un tête-à-tête avec le président IBK, quelques heures avant la nomination de Boubèye vendredi dernier. Les fuites consécutives à cet entretien font état d’une nomination prochaine du président du RPM à la présidence de la République, en qualité de conseiller spécial avec rang de ministre d’Etat. Attendons donc pour voir.
Le nom du magistrat Hamèye Founè Mahalmadane, éphémère ministre des Sports, durant la transition putschiste d’Amadou Yaya Sanogo, en service à Abuja, avait également circulé pour entrer au gouvernement. De même, le nom d’Abdoulaye Daffé, ex PDG de la BDM, a fait le tour de Bamako avec insistance pour être ministre de la République. Il semble qu’il a demandé l’avis du chérif de Nioro qui l’aurait dissuadé de ne pas accepter. Ce n’est pas tout. Le CNID de Me MountagaTall a été consulté pour participer au gouvernement, il n’a pas voulu, suite à un vote presque à l’unanimité de l’instance dirigeante.
Quant au président de la CODEM, Fousseiny Amion Guindo, il nous est revenu que c’est difficilement qu’il a accepté le ministère de l’Education nationale. Il avait souhaité être libéré, afin d’être disponible pour battre véritablement campagne pour la réélection d’IBK.
ChahanaTakiou
Source: 22 Septembre