Vendredi 10 janvier 2020, l’Ucao-UUBa a organisé sa traditionnelle cérémonie de présentation de vœux de nouvel an. Cette nouvelle année, placée sous le signe de la paix, comme formulé dans le thème de cette année académique de l’Ucao-UUBa « savoir et agir au service de la paix« .
Au cours de cette cérémonie, des prestations de Slams et de poésies présentées par les étudiants de l’Ucao et des discours de bonne année.
Dans son intervention, le président de l’Ucao-UUBa a rappelé qu’en ces temps précieux, la paix est l’aspiration de tout le peuple malien, mais aussi de toute la région sahélienne fortement menacée par l’insécurité. « En tant qu’université, haut lieu de réflexion, notre contribution est de proposer les meilleures voies afin de retrouver le chemin de la paix« , a souligné Clément Lonah, président de l’Ucao-UUBa.
L’université a cultivé cette paix en organisant son premier colloque international en collaboration avec la Minusma. Aussi, il a animé les journées internationales de la philosophie. Le président de l’université a promis que pour cette année nouvelle, il y aura de la réflexion dans le domaine de la paix et le changement de comportement.
La directrice académique de pédagogie, sœur Thérèse Samaké, est aussi intervenue en rappelant les grandes lignes de l’orientation de cette année académique. « Savoir et agir au service de la paix« , dit-elle. Et d’ajouter : »le grand défi qui s’impose à vous en cette nouvelle année est ceci : apprendre le savoir pour mieux servir l’humanité en quête de paix. Cela ne revient-il pas à dire que les connaissances acquises doivent se traduire en actions bonnes pour promouvoir la paix ? Savoir est peu de chose, l’essentiel est de savoir tirer parti de ce que l’on sait« , exprime sœur Thérèse à ses étudiants. Face à ce défi, elle formule trois vœux pour ses universitaires : la clarté d’esprit, la réussite, l’amour-passion.
Le représentant du vice-chancelier de l’Ucao-UUBa, Abbé Timothé Diallo, a aussi invité tous à être artisans de paix. « Si nous voulons la paix, il nous faut être tous artisans de paix. Vouloir la paix, c’est changer de regard envers l’autre, c’est l’aimer, c’est se pardonner les offenses, c’est vivre sans rancœur comme le recommande notre tradition du ‘’Sanankuya’’« , exprima Abbé Timothé Diallo.
Zeïnabou Fofana