La fête de l’Aïd El Fitr s’annonce. A moins de 10 jours de l’événement, l’ambiance est ressentie dans les marchés et ateliers de couture. Mais « tout est cher », affirme des consommateurs.
« Les habits, les condiments et même le transport, tout est cher » regrettent des habitants de Bamako. « Je suis venue acheter les habits pour mes enfants. Un mètre de bazin est cédé à partir de 7500 FCFA », témoigne une dame.
En même temps, le paradoxe est que beaucoup de marchés sont bondés de monde et d’articles, pourtant des commerçants affirment qu’il n’y a pas de vente pour le moment.
Les années précédentes, à la même période, on pouvait gagner de « 400 mille à 500 mille FCFA par jour », affirme un commerçant. Mais cette année, on est à « 100 et 200 mille FCFA par jour », se lamente-t-il. Mais certains commerçants estiment aussi que « ça va » avec la vente la vente « des robes pour des filles, des rideaux ainsi que des draps ».
Dans les ateliers de couture, les tailleurs semblent bien se frotter les mains. Nombreux sont ceux qui ont arrêté de prendre les commandes des clients.Certaines femmes se réjouissent d’avoir déjà reçu leurs habits de fête. D’autres confient qu’elles vont se contenter des prêts à porter.
Plus d’efforts pour une meilleure récompense
Nous rentrons dans la 3ème phase du mois de Ramadan qui correspond aux dix dernières nuits. Pour les oulémas, cette période est consacrée à une intensification d’adoration afin de coïncider avec la nuit du destin. Ils exhortent les musulmans à plus d’efforts pour obtenir la récompense liée à cette nuit.
Dr Mahamane Maïga, Imam à la Faculté des Sciences Techniques de l’université de Bamako :
Studio Tamani