Le désormais parti majoritaire prépare activement son congrès pour mars prochain. A cet effet, il s’emploie au renouvellement de ses instances. Mais non pas sans peine. Le renouvellement des sections du parti se passe de tout commentaire. Il est en train de mettre à nu le colmatage qui a permis au parti de se classer 1er lors des législatives.$

Depuis quelques jours, le Rpm a entrepris le renouvellement de ses sections à travers le pays. En vue de la tenue prochaine de son congrès qui devrait se tenir en mars prochain. Si son principal allié, l’Adéma Pasj, sans locomotive claire patauge, le Rpm veut se montrer à la hauteur de ses ambitions. Il veut prouver au président qu’il reste une force de soutien incontournable pour la suite de son mandat. IBK ayant une autre vision de son parti, bien qu’en violation flagrante de l’humanisme même son intime ami Boulkassoum Haïdara, auparavant 7ème vice-président pilote le parti au détriment des ayant-droits. Mais, à moins de 2 ans, le président a choisi trois PM qui ne sont pas de son parti. Presqu’en déphasage l’un et l’autre, chacun tente de prouver sa suprématie. C’est pour cette raison que les réunions qui se tiennent aujourd’hui au siège du parti ne peuvent plus se tenir sans l’évocation d’une quelconque trahison du président.

Qu’à cela ne tienne, pour le renouvellement des sections, le parti est en difficulté surtout les cadres qui se trouvent dans les départements ministériels. D’abord en commune I, pour se tirer d’affaire le ministre Mamadou Frankaly Kéïta a eu toutes les peines. Ensuite, en sa qualité de présidente des femmes et non moins ministre de la femme, de l’enfant et de la famille, Mme Sangaré Oumou Bah fut repêchée après des conciliabules. Enfin, humilié en commune IV où le président même a été désavoué, Abdouhamane Sylla, après un bureau parallèle fut intégré dans le bureau. C’est dire que le parti risque de souffrir lors des communales et des régionales s’il n’a pas un coup de pousse de qui de droit.

Quoi qu’il en soit, créé en victime expiatoire, la vérité triomphe de plus en plus. Alors, il est temps que le Rpm revienne sur terre au lieu de se lasser sur du faux et usage de faux.

Ousmane COULIBALY

Source: Zénith Balé