Samedi 9 novembre, l’l’Université du temps libéré des pays du Lot, UTLPL, organise à 16 h une conférence à la salle Maurice-Faure de Prayssac. Consacrée à «Nelson Mandela, un long chemin vers la liberté», elle sera présentée par Jean Guiloineau, écrivain-traducteur (participation 5 €, 2 € pour les adhérents et gratuit pour les scolaires), auteur de «Lettres de prison de Nelson Mandela».
Commencés en 1974 au pénitencier de Robben Island, ces souvenirs furent achevés par Nelson Mandela après sa libération, en 1990, à l’issue de vingt-sept années de détention. Rarement une destinée individuelle se sera aussi étroitement confondue avec le combat d’un peuple et le devenir d’une nation. Né et élevé à la campagne, dans la famille royale des Thembus, Nelson Mandela gagne Johannesburg où il va ouvrir le premier cabinet d’avocats noirs et devenir un des leaders de l’ANC. Dès lors, à travers la clandestinité, la lutte armée, la prison, sa vie se confond plus que jamais avec son combat pour la liberté, lui conférant peu à peu une dimension mythique, faisant de lui l’homme clef pour sortir son pays, l’Afrique du Sud, de l’impasse où l’ont enfermé quarante ans d’apartheid. Nelson Mandela n’est pas un prisonnier, mais un futur dirigeant politique qui lutte à l’intérieur de la prison avec ses camarades.
Ancien présient d’Afrique du Sud, Nelson Mandela, n’a cessé de correspondre avec sa famille, ses amis et les autorités pendant ses 27 ans de détention. 255 lettres ont été rassemblées dans «Lettres de prison de Nelson Mandela» publiées par Jean Guiloineau. Mandela a écrit clandestinement sa biographie, publiée à sa libération et que d’autres prisonniers ont recopié en caractères minuscules sur des petits papiers qu’ils ont fait sortir. Cela a été une forme de lutte de tout un groupe et de Nelson Mandela lui-même.