A la faveur d’une conférence débat organisée par la Coordination Malienne des Organisations Démocratiques (COMODE), le Pr Aly Nouhoum Diallo attire l’attention des Maliens sur les acquis démocratiques. A l’avis de cet autre acteur de l’avènement démocratique au Mali, il est temps de faire le bilan à mi-parcours.
Le Mali a opté pour la démocratie à l’issue de la Révolution du 26 mars 1991. Une marche due à l’engagement des hommes et des femmes épris de la liberté.
En effet, force est de constater aujourd’hui que le bilan démocratique est diversement apprécié, selon que l’on soit acteur ou observateur.
C’est dans ce cadre que Président de la COMODE a situé la tenue de cette conférence débat. Aux dires de Boubacar Mintou Koné, cette conférence entre dans le cadre de la journée internationale de la démocratie célébrée chaque 15 septembre et aussi dans l’avènement de la lutte démocratie d’octobre 1990. Des associations politiques telles que l’ADEMA et le CNID (tous des associations au départ) ont mené dans la clandestinité le combat démocratique.
Après avoir remercié la COMODE pour cette belle initiative, Pr Aly Nouhoum Diallo rappellera l’apport des Démocrates maliens.
Parlant de la responsabilité des acteurs démocratiques par rapport à la marche du pays, il dira ceci: «Nous sommes tous comptables du bilan de la gestion du pouvoir de 1991 à nos jours. Cela en bien comme en mal». Cette revendication venant d’un acteur clé dédouane les différents régimes qui se sont succédé à la tête du Mali de 1991 à nos jours.
Et à Aly Nouhoum Dillo d’ajouter : «Je suis favorable à la tenue d’un débat sur le bilan démocratique. Lors de ce débat, nous débattrons vrai sur ce qui a marché et ce qui n’a pas marché dans notre gouvernance démocratique».
La COMODE aura le mérite d’engager le débat sur la vie de la Gouvernance partagée au Mali. Pour cette association avant-gardiste de la démocratie malienne, les Démocrates n’ont pas démérité de la Nation.
Ambaba de Dissongo
L’Observatoire