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Pourquoi les sionistes du C.R.I.F soutiennent-ils le cinéaste Abderrahmane Sissako ?

stephane hessel scalewidth cineaste
C’est vraiment la meilleure ! Pourquoi le célèbre Conseil Représentatif des Institutions Juives de France fait-il la pub pour le film d’un conseiller aux affaires culturelles d’un président arabo-berbère qui se targue d’avoir rompu les liens avec l’Etat Hébreu et dont le fumeux service de propagande a transformé l’incident à Malabo entre une délégation d’institutions juives américaines et la délégation égyptienne en un succès personnel du chef de l’Etat mauritanien, président de l’UA qui aurait de son propre chef mit à la porte « une délégation Israélienne » selon le service de propagande ?
Faire une pub de Timbuktu sur le site du C.R.I.F par Sandrine Bendavid, ça vraiment ça mérite quelques questions : La façon de se faufiler à Cannes via ses puissants réseaux pour des films gentils, la médaille de Paris Grand Vermeil alors que Timbuktu n’a rien à voir avec Paris : y a-t-il derrière cela le soutien du puissant lobby sioniste ? La question mérite d’être posée car on ne peut pas imaginer que le C.R.I.F si bien informé puisse ignorer à quel régime appartient le conseiller aux affaires culturelles.
Ce même C.R.I.F qu’on ne présente plus qui a réussi à faire interdire à Stéphane Hessel, célèbre auteur « d’indignez-vous ! » une conférence à l’Ecole Normale Supérieure :
« Nous apprenons avec stupeur et indignation par un communiqué du Conseil représentatif des institutions juives de France que la rencontre prévue le 18 janvier à l’Ecole normale supérieure avec Stéphane Hessel a été annulée à la demande du Crif. Un homme qui a dédié toute sa vie au combat pour la liberté se voit ainsi interdit de parole pour avoir rappelé les droits du peuple palestinien. »
Ce CRIF dont le président, Richard Prasquier a qualifié Hessel de «  maître à ne pas penser » après son décès, ce qui fit dire à médiapart que le C.R.I.F a poignardé Stéphane Hessel jusque dans sa tombe…
Voilà que ce CRIF célèbre l’œuvre du conseiller aux affaires culturelles d’Aziz qui a rompu les relations diplomatiques avec Israël.
Sissako et Teguedi, notre ministre des affaires étrangères, 10 ans diplomate en Israël, forment-t-ils le paratonnerre d’Aziz qui lui permet d’une part de faire grand cas de l’expulsion d’Israël et de l’autre, faire comprendre à la puissance sioniste qu’il ne s’agit que de politique politicienne de l’intérieur, un peu comme on a vu Ergodan en pleine campagne électorale traiter son allié israélien de pire qu’Hitler sans pourtant rappeler son ambassadeur en plein massacre à Gaza ?
On n’est jamais trop prudent et Aziz n’a jamais aimé se faire d’ennemis mortels : dans tous les dossiers sensibles, il est capable du coup de menton très médiatique mais ensuite il sait comment calmer les victimes de cette humeur jusqu’aux condamnés à mort salafistes mauritaniens qui ne passeront jamais de vie à trépas sous Aziz comme d’ailleurs des banquiers mis au trou au début du mandat ont fini par être ensuite récompensés largement, comme des limogés pour gabegie sont ensuite revenus reprendre du service comme un aveu d’impuissance face à l’Etat des lieux…

En matière de diplomatie comme en tout, Aziz ne veut pas d’ennemis mortels ni de sang sur les mains et quand il ne peut pas jouer finement l’apaisement il prend parti pour un mandat pour les uns et pour les autres pour l’autre mandat comme ce que nous voyons à propos des négro-mauritaniens après un mandat pro-nationalistes arabes purs et durs. C’est toujours le même schéma dicté par le génie de la survie avec toujours en tête, que demain il pourrait finir exilé, poursuivi ou liquidé comme bien d’autres assis sur des régimes particuliers qui tiennent par la force des cultures locales habituées à la résignation.
Ainsi en lisant la façon dont la Bendavid cite Abderrahmane Sissako qui parle du scénario, on arrive vite aux ennemis d’Israël la Syrie et l’Iran : « Un couple d’une trentaine d’années qui a eu le bonheur de faire deux enfants a été lapidé jusqu’à la mort. Leur crime : ils n’étaient pas mariés. La scène de leur mise à mort diffusée sur Internet par les commanditaires est horrible. La femme meurt au premier coup de pierre reçu, et l’homme émet un cri rauque, puis un silence. Peu de temps après, ils seront déterrés pour être enterrés plus loin. Aguelhok n’est ni Damas ni Téhéran. Alors on ne dit rien… »
Bilan djihadiste malien = ennemi syrien = ennemi iranien. Vive Sissako le chasseur de terroristes qui combat l’islam radical.
Plus de doute pour le métissage, Sissako déclara appartenir au Mali : « Avec humilité, Abderrahmane Sissako s’est excusé de ses larmes : « Je pleure pour les autres, les vrais courageux, ce sont ceux qui ont vécu ». Il a expliqué : « J’appartiens au Mali, à l’Afrique noire… Ce n’aurait pas été normal, si je ne m’étais pas approprié cette réalité… Lorsqu’un individu est pris en otage, on a l’habitude de s’y intéresser. Au Mali, c’est tout un pays qui a été pris en otage… Lorsqu’on a la chance de pouvoir faire un film, lorsqu’on en a les moyens, on doit se surpasser et prendre le risque de se tromper en racontant »
Une pensée à Mettou…
D’ailleurs, Gala avait demandé à Sissako comment lui est venu l’idée du film Timbuktu, il s’est bien gardé de dire qu’il devait tourner Mettou, un film sensible sur une descendante d’esclave en Mauritanie mais que trois mois avant le début du tournage, il a été contacté par la présidence de la république et nommé conseiller chargé des affaires culturelles. Le film Mettou très sensible pour le pouvoir passa à la trappe et c’est alors que le tub de l’été très d’actualité Timbuktu a vu le jour avec le soutien des forces armées mauritaniennes et Serval.
« GALA : Comment vous est venue l’idée de ce film ?
Abderrahmane Sissako : ll y a souvent un certain détachement face aux drames. Chez nous, il est rare de faire des films. Il y a une sorte de légitimité en tant que cinéaste originaire de là-bas à en parler. C’est pourquoi, je traite de sujets importants. »
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