La salle de conférence de l’Hôtel Salam de Bamako a abrité la semaine dernière les journées d’harmonisation des visions de la CMA et des mouvements armés de la Plateforme. Cela est une initiative du Centre de Dialogue Humanitaire (CDH) qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l’accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger. Cette cérémonie était placée sous l’égide du chef de mission du centre HD, M. Abdel Kader Sidibé qui avait à ses cotés les représentants des deux mouvements, Me. Harouna Toureh, représentant la plateforme et Mamadou Djiéri Maiga de la CMA.

Les représentants des mouvements de la plateforme et ceux de la CMA  et des leaders des communautés arabes, Touaregs et sédentaires sont en discussions à Anefis depuis plus de trois semaines.

Le but principal de cette rencontre était de réconcilier ces différentes communautés afin de parvenir à une paix définitive. Ces discussions doivent continuer à un niveau beaucoup plus réduits avec les responsables politiques des mouvements à Bamako. C’est dans cette optique que la CMA et la plateforme ont rapproché  le Centre pour le dialogue humanitaire (CHD) pour les accompagner en vue d’harmonisation de leur vision. Il s’agit de préparer les communautés et les combattants à s’inscrire dans le processus et de  renforcer les mesures de cessation des hostilités et les différents protocoles d’entente entre communautés sur le terrain et cela pour un retour définitif de la paix au nord du Mali.

Les représentants des deux mouvements, Me. Harouna Toureh et M. Mamadou Djéri Maiga ont tous félicité cette initiative du Centre de Dialogue Humanitaire qui constitue aussi un important pas vers la paix et la réconciliation nationale.

Le chef de mission du CHD, M. Abdel Kader Sidibé, a souligné que ces journées contribueront non seulement à renforcer les résultats des concertations à Anefis, mais aussi de mieux préparer la conférence internationale du 22 octobre à Paris sur le Mali.

Au cours de ces deux jours, les participants ont eu à discuter sur divers point entre autres: du renforcement des mesures de confiance ; de la libre circulation des personnes et des biens. M. Sidibé s’est dit persuadé que ces points de discussion cadrent parfaitement avec les préoccupations des communautés qui ne demandent d’autres choses que de pouvoir exercer leurs activités économiques dans la paix.

Fatogoma Coulibaly

Source: L’Express de Bamako