Le nouveau président de la transition, le colonel Assimi Goïta, a officiellement prêté serment, hier lundi 7 juin 2021, devant la Cour suprême.
Après cette investiture du nouvel homme fort du Mali dont les premiers mots ont rassuré certains de nos compatriotes, notre équipe de reportage a sillonné la capitale pour recueillir les impressions et les propositions des Bamakois pour la réussite de cette seconde phase de la transition au Mali. Lisez !
Soungalo Goïta, enseignant : « La transition sera une réussite »
Pour moi, la transition sera une réussite dans la mesure où le colonel Assimi Goïta écoute son peuple tout en évitant les anciens politiciens. Si le peuple veut le départ de la France, Le colonel devrait aussi agir dans ce sens pour l’intérêt de la population.
Amadou Dacrési, surveillant au Groupe scolaire de Missabougou: « Pour la réussite de la transition, il faudrait des assises nationales »
Pour la réussite de cette transition, je pense qu’il faudrait organiser des assises nationales, créer un organe spécial de gestion des élections, réviser l’accord d’Alger, combattre l’injustice sociale. Nous avons besoin de faire des audits.
Lassina Samaké, menuisier : « La réussite de la transition est conditionnée à la nomination des ressources humaines compétentes »
A mon avis, la réussite de cette transition est conditionnée à la nomination des ressources humaines compétentes qui vont travailler sans crainte, pour le bien de ce pays.
Lassine Coulibaly, ouvrier à l’Agence Mali Management : « On ne peut que les accorder notre confiance pour la réussite de la transition »
Toutes ces personnalités sont les mêmes. Mais, on ne peut que les accorder notre confiance pour la réussite de la transition. Les nouvelles autorités de la transition malienne doivent redéfinir les limites de la coopération avec la France, tout en collaborant avec d’autres partenaires sûrs comme la Russie.
Anonymat : « Nous demandons au colonel Assimi Goïta de s’assumer »
Nous demandons au chef suprême des Armées, le colonel Assimi Goïta, de s’assumer et de ne pas se laisser distraire. Il doit discuter avec les maliens pour trouver une solution à notre crise. S’il sait que d’autres partenaires sont aptes à nous aider, il doit rompre avec la France.
Ousmane Daou, directeur coordinateur de Missabougou 2nd cycle 1 : « La transition peut être une réussite à condition »
La transition peut être une réussite à condition que les nouvelles autorités règlent les problèmes prioritaires. Il faudrait que les autorités posent un bilan de notre coopération militaire avec la France, pour ensuite statuer sur sa poursuite ou non.
Nanaïssa Tandina, journaliste : « Il faut des hommes forts pour redresser ce pays ». Lire la suite sur aumali….
Mohamed Z Diarra, stagiaire
Source: l’indicateur du renouveau