1. Mettre en place les autorités intérimaires conformément à la loi du 10 mai et de son décret d’application du 18 mai ;  2. Procéder au cantonnement des combattants (veiller à ce que le cantonnement se fasse suivant des colorations communautaires); 3. Rendre effectives les patrouilles mixtes pour garantir la sécurité des personnes et de leurs biens et permettre la libre circulation des citoyens ;  4. Fournir des services sociaux de base de qualité à toutes les populations (santé, éducation, eau, électricité)  5. Redéployer l’administration tout en veillant à la probité morale et à la compétence (cela posera les premiers jalons de la réconciliation entre État et populations. Le problème est d’abord entre l’État et les citoyens et non entre les communautés)  6. Organiser la conférence d’entente nationale suivant des termes de référence bien équilibrés de manière à éviter de reprendre les négociations et avoir des éléments d’orientation pour la nouvelle constitution.   7. Réviser la constitution. Elle doit prendre en compte tous les griefs qui ont provoqué la crise de 2012. En attendant de pouvoir réaliser les grands projets de développement, il convient d’assurer la sécurité alimentaire dans les régions du nord, non pas à travers la distribution gratuite de dons, mais des cultures de contre-saison.

Insécurité à Bamako et alentours

Nous sommes tous coupables, population civile et forces armées. En quoi sommes-nous coupables alors que nous sommes des civils, chaque commune, quartier connaît ses délinquants, ses bandits ; pourquoi ne pas les dénoncer ? Certains diront parce que les bandits ne durent jamais en prison et après, c’est nous qui payons les pots cassés.

On est tout le temps harcelé par les forces de sécurité. Certes, ces arguments sont justes et valables. Mais, devrions-nous nous laisser gérer par les gangs, des délinquants et des bandits ? Je dis non. Il est temps pour nous, de remédier à ce problème qui prend de l’ampleur et peut nous coûter très cher dans les jours à venir.

Quant aux forces armées et de sécurité, assumez-vous, il est grand temps car l’attaque d’Ecobank est l’attaque de trop, l’attaque de défi, située à moins de 50 mètres des bases militaires de Bamako, en plein cœur de Bamako, à côté des deux postes de police (CCR). Cette attaque démontre à suffisance l’inexistence, l’inefficacité de notre système de sécurité. Et dire que les braqueurs avaient des armes de guerre ! Trop, c’est trop ! Il est temps que les forces armées nous montrent toute l’étendue de leurs capacités et mettent en œuvre des systèmes de sécurité efficaces.

Terrorisme/exercices militaires

L’Arabie saoudite rejoint l’OSC de la Chine. Un autre monde est possible ? Oui, il est en voie ! Et il n’a rien à voir avec celui des crétins “alter mondialistes”. Il se construit sans l’Occident, contre l’Occident et en mettant l’Occident à la touche (je vais en brosser divers aspects ultérieurement). Obama et le Système ont trahi l’Arabie. Elle fait partie de l’alliance qui combat ASSAD. Et pendant ce temps, Obama avait solidement noué avec l’Iran qu’il a armé et encouragé pour attaquer l’Arabie par les Houthy via le Yémen. Sachant que le prix du pétrole baisse !

Si bien que la semaine dernière, on a vu l’Arabie contracter une dette. Incroyable, mais vrai. L’Arabie a mis du temps. Mais tous bêtes et naïfs que soient ses dirigeants, ils ont fini par comprendre. Et ils se sont résolus à trouver de nouvelles alliances de remplacement (l’Iran ne vient-il pas juste de viser la KAABA avec fusée depuis le Yémen ?

Qui a été abattu à temps ?). Une des retombées de la recherche de nouvelles alliances est l’apparition soudaine de l’Arabie dans l’OSC (Organisation de sécurité Chang haï). Elle est montée avec des pays “amis” pour combattre le terrorisme. À cet égard, la Chine organise des manœuvres militaires anti-terroristes avec des armes sophistiquées, comme ce drone (voir photo).  L’Arabie Saoudite fait partie de l’édition qui finit tout juste. Significatif, non ?

Nianankoro Fomba

L’hôpital Nianankoro Fomba de Ségou passera du statut de 2ème  référence à celui de 3ème référence pour un montant de 8.500.000.000 FCFA. Face aux besoins d’extension et de renforcement du plateau technique pour réduire les évacuations de la région de Ségou sur Bamako, des travaux seront réalisés et des équipements installés pour faire passer l’hôpital du statut d’hôpital de 2ème référence à celui de 3ème  référence.

La région de Ségou avait mis en place une commission qui avait fait une proposition. Le projet a reçu un financement lors des arbitrages du budget 2017 ; les études seront lancées à cet effet. Le montant des travaux et équipements est estimé à huit milliards cinq cent millions de francs CFA (8.500.000.000 Fcfa) et cette transition se fera sur la période 2017-2019.

Insécurité

Les mots et les maux : insécurité.  La seule réponse qui vaille aujourd’hui au crucial problème de l’insécurité généralisée est de parvenir à inverser la direction des incertitudes. C’est-à-dire créer la psychose chez les bandits et autres ennemis de la paix et la quiétude sociale ; qu’ils ne soient et ne se sentent plus jamais en sécurité nulle part dans nos quartiers, nos villes et villages sur toute l’étendue du territoire ; que nos forces de sécurité et de défense nationales soient mieux équipées, mieux formées et plus motivées que les ennemis d’en face et que la veille soit assurée par chaque citoyen partout et à chaque instant. C’est ainsi et ainsi seulement que la paix et la quiétude auxquelles nous aspirons pourront être une réalité dans notre pays.

Source: Le Reporter