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Pour actes criminels et barbares : Le Mnla creuse sa propre tombe

«On ne peut pas s’asseoir sur une branche d’arbre et scier son tronc». Cette assertion ne semble pas être bien comprise par les irrédentistes rebelles armés du Mnla. C’est du moins l’analyse qu’on peut de la dernière évolution des événements à Kidal.

 touareg manifestation mnla azawad kidal

«Ma main reste tendue. Laissons de côté la kalachnikov et discutons…». Tels étaient les propos du président de la République Ibrahim Boubacar Kéïta au lendemain de son investiture à la Magistrature suprême. Et depuis lors, la machine étatique avait été activée pour ramener ces bandits armés à la table des négociations. En effet, ces négociations avaient été entamées pour que des pourparlers inclusifs aient lieu afin de sortir définitivement de l’engrenage et ramener Kidal dans le giron de la République du Mali.

De mémoire d’homme, le Mali n’a jamais été aussi indulgent envers ces rebelles qui continuent de tuer, de diffamer, … Ces rebelles armés arguaient que le Nord du Mali était négligé. Or, des millions ont été engloutis dans cette partie septentrionale, mais par la faute de «ces Kidalois hors-la-loi», tout est parti en fumée.

Et IBK, en tendant sa main pour une sortie apaisée de crise, a créé un ministère dédié au Nord et à la réconciliation nationale. Mais, aujourd’hui, en tentant de s’opposer à la visite du Premier ministre Moussa Mara à Kidal et en déclenchant les hostilités contre l’armée malienne, le Mnla et ses alliés ont perdu toute crédibilité et toutes les chances de sortir par une porte honorable.

En fait, il sera désormais difficile de parler de négociation. Négociation avec qui et pourquoi ? Avec des terroristes assoiffés de sang et de séparatisme ? Aucun bon et vrai Malien ne le voudra. En d’autres termes, volent désormais en éclats les pourparlers inclusifs, le désarmement et le cantonnement…Et cela, non par la faute du gouvernement malien qui a tant patienté. A la guerre donc comme à la guerre.

La Communauté internationale devant les faits accomplis

Le Mali s’était résolument engagé dans un processus de paix, de réconciliation et de négociation avec les groupes armés du Nord de notre pays. Malheureusement, ceux-ci ne l’entendent pas d’une bonne oreille et l’ont démontré à travers leur velléité séparatiste et terroriste lors du déplacement du Premier ministre Moussa Mara à Kidal. Une fois encore, ils poussent notre pays à une autre guerre. De ce fait, la Communauté internationale devra prendre bonne note de cet acte barbare des bandits armés et il ne faudra pas à l’avenir accuser ou acculer notre pays pour un quelconque motif. «Qui casse, paye cash», dit-on souvent. Et cette fois-ci, ces terroristes doivent et vont le payer très cher, surtout qu’ils ne sont pas à leur premier acte barbare. De toutes les façons, les Forces armées et de sécurité malienne ne sont pas prêtes à subir un autre affront. Au Mnla donc de déposer les armes pour éviter que du sang continue de couler au Mali, pays unanimement reconnu pour sa tolérance et son amour pour le prochain.

Bruno LOMA

 

SOURCE:Le Flambeau

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