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Positionnement sur les listes électorales : La première bataille d’une guerre politique sans pitié

Les mots s’entrechoquent et la bataille devient de plus en plus rude dans le rang des potentiels candidats ou aspirants aux différents postes politiques à pouvoir à la suite des élections qui se pointent. Les coups s’invitent et la guerre même fratricide est menée. Dans ce tohubohu, certains en paient déjà les frais.

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La guerre pour le positionnement sur les différentes listes électorales pour les élections locales et régionales prochaines a commencé et fait déjà des victimes. Aucun partisan n’est épargné et aucun militant n’est écarté. Comme d’habitude, tous les coups sont permis y compris les crimes les plus atroces. De la première circonscription électorale à la dernière en République du Mali, aucune localité n’est exemptée. Lobbying des partis politiques, recherche de militants, ruse, trahison, opération de charme, proposition pour positionnement, la bataille des chaises, l’envoûtement et bien d’autres actes peu recommandables, tout est au rendez-vous. La population ou le peuple pour lequel on s’agite est tout peinard et ne demande que la venue de « son messie» afin que sa cité connaisse un décollage aussi économique que stratégique.

Si dans la région de Mopti, les politiques tardent à dénicher les militants les plus loyaux, là elle, est emploie à une bataille purement rude. Et cette confrontation entre deux barons du parti ADEMA-PASJ risque d’être fatale pour ce parti. Même si cette circonscription rassemble ses fils et filles autour d’une grande fête de retrouvaille annuelle, le consensus politique est loin de trouver sa place au sein de ses « assoiffés » du poste politique.

A Kayes, les évènements de ces dernières semaines n’arrangent en rien les choses et met une fois encore les militants de la Ruche dans le doute. Car une guerre de positionnement entre deux barons Adémistes, Makan Moussa Sissoko et Marimatia Diarra, est en vue.

En plus de l’Adema, la situation est beaucoup plus compliquée pour le parti au pouvoir, où les potentiels aspirants sur la liste RPM ne reçoivent pas l’assentiment des militants à la base. Des réunions de crise, qui a ont lieu avec les barons du parti est loin d’avoir un écho favorable ou de connaitre un dénouement heureux. Pour certains militants à la base, les «vieux » briscards de la politique, qui se sont bien engraissés et ont déjà fait leur temps, doivent laisser la place aux jeunes pour la continuité de leurs œuvres.

Dans cet imbroglio politico-électoraliste, des déçus se comptent. C’est peut-être une coïncidence ou l’heure de la victime mais si on approche les faits, les évènements de la veille, les menaces proférées et le départ du militant, principal concurrent dans la bataille de positionnement, on se demande si le hasard pourrait être si précis. Toute une famille s’est déchirée et est sur le point de s’éclater en miettes si le chef de famille ne parvient pas à régler la situation au plus pressé.

Côté opposition c’est aussi le fiasco, tellement les ambitions sont personnelles. La politique au Mali demeure toujours ce qu’elle est. Vigilance donc !

 

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