Le nouveau ministre de la réconciliation nationale a déjà connu une expérience gouvernementale. C’était de 2007 à 2012, avec les portefeuilles de la culture puis de l’Artisanat et du tourisme.
Né vers 1948 à Almoustaratt dans le cercle de Bourem, il y effectue ses études fondamentales de 1957 à 1967. Après des études secondaires à l’Institut pédagogique d’enseignement général (IPEG) de Diré, il entreprend un stage en psychologie et sociologie de l’enfant à l’École centrale de Komsomol à Moscou (1968-1969).
Revenu au pays en 1970, il est nommé instructeur de jeunesse à Tominian, puis conseiller à la jeunesse et à l’éducation populaire à la Direction générale de la jeunesse des sports, des arts et de la culture à Kayes de 1973 à 1978. Il sera ensuite nommé Directeur général adjoint du Bureau malien du droit d’auteur de 1985 à 1988.
En 1992, il est conseiller technique du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité, chargé de la Communication et des relations publiques du département.
De 1995 à 1999, il travaille au HCR-Mali pour s’occuper des populations rapatriées, notamment de l’identification et de l’évaluation des besoins de la zone de Léré en vue de la conception et de la mise en œuvre du programme de réinsertion englobant des projets et activités dans divers domaines.
Poursuivant sa marche dans l’administration, il est nommé en janvier 2003, conseiller technique du Premier ministre.
Mohamed El Moctar est un membre influent de la Communauté arable du Mali.
Détenteur d’une maîtrise en Droit public de Paris I, option droit international public et droit administratif, il est marié et père de 4 enfants.
Mohamed El Moctar est un polyglote avec l’usage de cinq langues nationales, dont l’arabe, le sonrai et le Bamanan et de deux langues étrangères.
CIGMA/PRIMATURE
Source : PRIMATURE