Elle est une forte personnalité de l’intelligentsia malienne, ancienne ministre de l’Enseignement Supérieur et de la recherche scientifique. Vice-recteur de l’université du Mali en 2002 et enfin recteur de l’université en 2004. Voici en quelques lignes son portrait.
Née le 25 janvier 1949 à la Martinique (Département français d’Outre-mer). Elle a suivi ses études primaires et secondaires à Fort-de-France. Après avoir passé un diplôme universitaire d’enseignement supérieur à Fort-de-France, elle poursuit des études supérieures à l’Université Paris XI-Orsay en France où elle a obtenu une maitrise en chimie et diplôme d’études approfondies (DEA) en métallurgie spéciale en 1975 puis doctorat.
Siby Ginette Bellegarde a exercé la carrière d’enseignement en qualité de professeur de chimie au lycée de Rosso (Mauritanie), de Marcory (Cote d’Ivoire) et à l’Ecole normale supérieure de Bamako (ENSUP). Elle a exercé les fonctions de directrice générale de l’école des hauts études pratiques, EHEP (devenu institut universitaire de gestion IUG en 1996), puis de vice-recteur de l’université du Mali en 2002 et enfin recteur de l’université en 2004.
Mme SIBY Ginette Bellegarde a conduit plusieurs grandes reformes au sein de l’enseignement supérieur :
Mise en place du programme de formation des formateurs.
Création de 4 universités à Bamako et de l’université de Ségou.
Digitalisation de la gestion des effectifs estudiantins. Cette réforme a mis fin aux fraudes liées aux multiples inscriptions dans différents établissements universitaires.
Lancement des locaux de l’université à Kabala.
Le 9 avril 2009 le président Amadou Toumani Touré la nomme ministre des Enseignements Secondaire, Supérieur et de la Recherche Scientifique dans le gouvernement remanié de Modibo Sidibé. Le 6 avril 2011 elle a été nommée ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dans le gouvernement de Cissé Mariam Kaidama Sidibé
En définitive, Siby Gillette Bellegarde est une femme courageuse, Battante, ambitieuse et motivée, travailleuse.
Oumou Sissoko
Source : L’Alternance