Il en aurait été ainsi depuis sa création en 1994 sous la clairvoyance du duo Nouhoum Traoré – Idrissa Haïdara. Si le premier laissa la jeune entreprise en cours de route (pour raisons de santé puis de décès), le second accompagna les sieurs Dembélé e Niang pour lui rendre ses jours de performances, de réussite et de gloire. Et lorsque son tour arriva, Idrissa Haïdara parvint à hisser la société au peloton de tête des PMU d’Afrique. Inutile de revenir ici sur les retombées énormes de la société dans l’économie nationale : constructions d’établissements scolaires (notamment des lycées, dotations des services de police en matériels roulants ou de carburant, diverses œuvres caritatives, etc.
Cet élan est allé crescendo avec le passage de Arouna Modibo Touré devenu depuis Ministre de la République. Aujourd’hui, c’est le Pr Youba Ould Messaoud qui gère la société : Pour de nombreux observateurs, en sa qualité de nouveau patron de l’entreprise, il devrait mieux connaître les choses. Cela serait possible avec les jeunes cadres très bien formés et très expérimentés qui avec l’ancien PDG (Arouna Modibo Touré) avaient tout fait pour maîtriser tous les rouages de la société, de la vente des tickets aux méthodes de remontée des mêmes tickets, avec au passage le système des traitements jusqu’à avoir établi l’informatisation du travail.
Faut-il rappeler que la période fut marquée par le contrôle très strict instauré par les travailleurs comme Kalifa Traoré et son équipe de jeunes comme une certaine Mabintou et bien d’autres. Chacun dans son domaine donna le meilleur de lui-même, pour la réussite du PMU. Cadres et doyens DGA et autres partageant leurs expertises, les jeunes n’étaient plus qu’en terrain conquis.
De ce qui précède, il convient de souligner avec insistance que l’environnement dans lequel travaillent les femmes et hommes de la société a toujours été bon. Les observateurs ont pu remarquer qu’avec l’affluence des clients (des centaines ou milliers par jour), les fameux parieurs, et les simples visiteurs des lieux, des curieux, le service reste toujours propre, très propre même.
D’où une mention spéciale constante à ceux qui s’occupent de l’entretien et du nettoyage des lieux. Certains agents ne s’en cachent pas d’ailleurs pour louer les mérites des décideurs dans ce domaine. Autrement dit, il s’agira de pérenniser de tels efforts de salubrité. Car, plus l’environnement est propre, plus le rendement est meilleur.
B. Koné
Le Malien