Rien ne va plus entre la direction du Pari Mutuel Urbain et les travailleurs dits « permanents ». La pomme de discorde est liée au fait que ces travailleurs se plaignent de leurs conditions et souhaitent une amélioration au regard de leur contribution à la prospection de l’entreprise. Et pendant que lui-même se la coule douce, le Directeur Général de PMU-MALI semble sourd face à cette situation qui suscite l’indignation.

La direction de PMU-Mali sous la responsabilité de M. Fassery Doumbia semble aux antipodes des anciens directeurs généraux de l’entreprise dont la plupart a su entretenir de bonnes relations avec les travailleurs. Nommé il y’a presque deux ans de cela, le Directeur Général Fassery Doumbia ne siffle pas dans la même trompette qu’une catégorie de travailleurs appelés permanents qui ne sont que 72 personnes selon les informations.
En effet, cette catégorie de travailleurs chercherait désespérément une amélioration des conditions de travail auprès du Directeur Général qui traine les pas. Selon les informations émanant des travailleurs, les revendications portent sur la signature de l’Accord d’Etablissement, l’augmentation minimale de 2,5 % leur taux de gratification spéciale, le recrutement de nouveaux postes clés, les avancements, entre autres.
Si le linge sale se lave en famille, ces travailleurs qui en ont désormais marre de l’inertie du premier responsable face à leurs préoccupations, sont sortis de leur réserve pour revendiquer leurs droits. C’est ainsi le mercredi 24 mai dernier, ils se sont réunis devant la direction générale de l’entreprise pour manifester leur ras-le-bol. C’était sous la houlette du syndicat affilié à la Centrale Syndicale des Travailleurs du Mali(CSTM).
Pendant que le DG Fasséry Doumba fait le sourd face aux doléances de ces travailleurs, on nous confie qu’il se la coule douce. Puisque ses désirs sont des ordres, il bénéficierait des avantages. En plus des 8 000 000 F CFA qu’il perçoit mensuellement, d’autres avantages lui sont accordées. Comme si PMU-Mali est sa vache laitière.
La posture de M. Doumbia n’arrange pas le PMU-Mali qui risque de mettre les clés sous le paillasson. Puisque les manifestations syndicales constituent une menace vue les pertes financières qu’elles peuvent engendrer en un laps de temps. Certes, à l’impossible nul n’est tenu. Mais en négligeant les préoccupation d’une catégorie de travailleurs qui constitue l’épine dorsale d’une telle entreprise, Fasséry Doumbia donne l’impression que l’avenir du PMU-Mali ne lui est pas cher.
Du coup, la situation actuelle du PMU-Mali est inquiétante avec cette posture de M. Doumbia. Surtout dans un pays où le nombre va crescendo avec l’augmentation du taux de chômage, cette entreprise est aujourd’hui l’espoir de beaucoup de maliens qui parient en clando ou à visage découvert pour subvenir à leurs besoins. C’est pourquoi le Ministre de l’Economie et des Finances doit s’impliquer dans cette affaire qui pourrait être préjudiciable à l’économie malienne en cas d’autres arrêts de travail au PMU-Mali.

Massassi
Source: Mali24.Info