Au lendemain des attentats en Indonésie, l’enquête progresse. Trois suspects ont été arrêtés à Jakarta, vendredi 15 janvier. Les attentats, revendiqués par le groupe Etat islamique, ont fait sept morts, dont cinq assaillants, après trois heures de siège dans un centre commercial du centre-ville.
La police est en état d’alerte maximum à travers tout le pays, certaines ambassades sont restées fermées pour la journée dans la capitale et les mesures de sécurité ont été renforcées à Bali, haut lieu du tourisme indonésien.
Des perquisitions à Java
Le ministre de la Sécurité, Luhut Pandjaitan, a confirmé les informations de la presse annonçant l’arrestation de trois personnes à Depok, dans la banlieue sud de Jakarta. Selon la chaîne de télévision Metro, qui cite le chef de la police locale, les suspects ne sont pas liés à l’attentat de jeudi.
Il s’agit d’un artificier, d’un expert des armes à feu et d’un prédicateur, précise-t-elle. Des perquisitions sont par ailleurs en cours à Java et sur d’autres îles. Tito Karnavian, chef de la police de Jakarta, plaide pour un renforcement des moyens de protection face à la menace croissante du groupe Etat islamique.