Faut-il le rappeler, la plateforme “DEFENDONS LE MALI” est une organisation qui regroupe en son sein des associations et mouvements qui ont soutenu la candidature du Président Ibrahim Boubacar KEITA à l’élection présidentielle de juillet 2018. Composée d’un nombre important de regroupements, de Mouvements et d’Associations, la Plateforme “DEFENDONS LE MALI” se donne pour mission d’accompagner l’action gouvernementale tout au long du quinquennat du président Ibrahim Boubacar KEITA. La cérémonie d’investiture de la plateforme “DEFENDONS LE MALI” marque de façon solennelle le démarrage de ses activités sur toute l’étendue du territoire national. En plus d’accompagner l’action gouvernementale, la plateforme se fixe aussi comme objectif d’aller à la rencontre des populations pour leur expliquer les différentes réformes institutionnelles qui pointent à l’horizon. Une nouvelle dynamique pour un Mali qui avance.
La présidente de cette plateforme, Fatoumata Sacko alias “DJINNA” a, dans son intervention, déclaré que la plateforme “Défendons le Mali”, au-delà de la symbolique du nom, est une organisation patriotique résolument engagée à défendre les actions du président de la République. « Il y a un an, de nombreux mouvements se sont mis en ordre de bataille pour transformer le rêve d’un deuxième mandat en une réalité vivante. Ni les hostilités ni les médisances n’ont entamé notre détermination à faire réélire notre champion. Avec la conviction qu’il n’y a pas d’autre alternative à l’élection en démocratie, nous avons poursuivi le travail contre vents et marées. Ce qui était une chimère est devenu une réalité. Notre champion est réélu comme il y a 05 ans avec un score élevé confirmant du coup que le Mali profond reste admiratif du courage de cet homme qui a tout donné à son pays », a-t-elle rappelé. On a voulu mettre le Mali sous tutelle, il a dit non. Et depuis ce « non » patriotique, rien ne lui a été épargné. Mais il a tenu bon et cela avec notre soutien. Et le Mali avance sous sa vision éclairée, a indiqué la Présidente de la Plateforme. Nul ne peut nier l’évidence d’une paix retrouvée par le compromis et le nécessaire sacrifice mais sans compromission, sans céder sur l’essentiel qui était l’unité nationale et l’intégrité territoriale. S’il y a encore de la violence contre laquelle l’Etat continue de se battre, nul ne peut à juste raison faire la comparaison entre 2018 et 2013 marquée par la division du pays, l’occupation djihadiste et les hostilités militaires, a-t-elle signalé. Et d’ajouter qu’aujourd’hui, « nous subissons les conséquences de cette lutte implacable menée depuis 2013 contre les terroristes. Le Mali ne baissera pas la garde, d’où la multiplication des initiatives parmi lesquelles le G 5 Sahel », a-t-elle dit.
« Qu’on ne se méprenne pas ! L’ennemi du Mali, c’est bien le terrorisme. Il est une gangrène qu’aucun pays ne peut vaincre individuellement. Seule l’union des forces peut venir à bout de ce phénomène. Regardez dans le monde ! Des pays plus riches et plus puissants que le Mali en souffrent. La solution n’est pas que militaire. Evitons de jeter l’anathème sur notre armée. Elle n’est pas impuissante face à la guerre qu’on nous impose. Elle se bat vaillamment et engrange depuis 2013 des résultats. Mais aucun pays, aucune armée fût-elle la plus dotée du monde, ne peut seule vaincre le terrorisme. Pour y faire face, il nous faut certes l’armée, mais aussi une union sacrée entre nous, un dialogue franc entre nous, une sincérité entre nous. La Plateforme « Défendons le Mali » se veut le vecteur de ce message d’union pour soutenir le président de la République et le Mali. Notre rôle, c’est de l’accompagner et de le soutenir. Notre conviction est que c’est l’union fait la force. Notre ambition, c’est un Mali qui avance. C’est ce rôle, c’est cette conviction et c’est cette ambition qui fondent notre action à défendre le Mali. Il s’agit d’un accompagnement forgé dans la conviction du projet présidentiel, d’un accompagnement né dans la douleur de la lutte politique. Jamais notre pays n’a été autant divisé, jamais il n’a été autant polarisé par la férocité des positions », a-t-elle déploré.
Salif Diallo
Le Matinal