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Planification familiale en Afrique de l’Ouest : Les jeunes veulent rompre avec les grossesses non désirées et décaler les naissances

« Promouvoir la contraception, c’est garantir un meilleur avenir pour les jeunes » c’était le thème de la 5e réunion du partenariat de Ouagadougou sur la planification familiale dont les travaux ont pris fin, le 14 décembre à l’hôtel Radisson Blu d’Abidjan.  L’occasion était bonne pour  les jeunes ambassadeurs de clamer à travers des messages leur intégration dans les programmes de planification familiale. De même, ils ont revendiqué  la gratuité des  produits contraceptifs en passant par  l’enseignement obligatoire de l’éducation sexuelle à l’école et d’ériger la division de la santé de la reproduction en direction nationale de la santé de la reproduction pour plus d’efficacité.

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Les assises de la 5e réunion annuelle du partenariat de Ouagadougou ont clos leurs travaux le 14 décembre à Abidjan. Le  Mali était présent à travers une forte délégation composée du  chef de division santé de la reproduction de la Direction nationale de la santé, de la coalition de la société civile, des religieux et des jeunes ambassadeurs pour la promotion de la planification familiale. Etait aussi présente la représentante résidente  de l’UNFPA au Mali.
Pendant  les trois jours  de travaux,  les participants ont échangé sur le thème central : « promouvoir la contraception, c’est garantir un meilleur avenir pour les jeunes ».

La fin des travaux a été sanctionnée par plusieurs recommandations, dont la mise en œuvre des plans d’actions nationaux de planification familiale, la révision  des stratégies pour que les jeunes aient accès à la contraception, mais de manière responsable.

Dr Adamou Kémou, directrice de la Santé de la mère et de l’enfant au ministère de la Santé publique du Niger, porte-parole  des pays du partenariat de Ouagadougou (le Bénin, le Burkina Faso, la côte d’ Ivoire, la Guinée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Togo)  a pris l’engagement de  mettre en œuvre les différents plans d’actions nationaux de planification familiale. Elle a aussi promis de prendre en compte les jeunes dans les programmes de planification familiale.

La représentante de la Fondation Bill et Melinda Gates ,  Perri Sutton,  a rappelé que beaucoup de progrès ont été enregistrés. Pour cette dernière «  ces résultats doivent être poursuivis. Nous sommes sur la bonne voie, mais pas sur la trajectoire nécessaire pour atteindre nos objectifs », a-t-elle estimé.

Aussi, a-t-elle convié les pays à intensifier leurs interventions en 2017  pour enrôler de nouvelles utilisatrices additionnelles de la planification familiale. Elle a remis une pédale à la directrice de l’Unité de coordination pour accélérer afin d’atteindre les objectifs fixés en matière de planification familiale.  Auparavant, elle avait réaffirmé l’engagement de la Fondation Bill et Melinda Gates à soutenir le Partenariat de Ouagadougou pour la promotion de la planification familiale.

A la tribune, les honorables députés des différents pays ont appelé à soutenir l’accélération du Partenariat de Ouagadougou pour l’accès à la santé reproductive et à la planification familiale pour des millions de femmes et de jeunes filles.

De son côté, la directrice de l’Unité de coordination du Partenariat de Ouagadougou pour la promotion de la planification familiale, Fatoumata Sy, s’est félicitée  des différents résultats enregistrés par son organisation.

Selon elle, d’année en année, le mouvement s’agrandit et s’amplifie, contrairement  à d’autres organisations   qui naissent et qui s’arrêtent au moment de la signature, « en 2013, à la réunion annuelle,  nous étions 80 participants. Et  en 2016, nous sommes à plus de 350 participants » s’est-elle réjouie. Au nom de l’unité de coordination, elle a pris l’engagement d’accélérer la cadence afin d’atteindre les objectifs fixés en 2020.

Le représentant du ministre du plan et du Développement de la Côte d’Ivoire a remercié les bailleurs qui accompagnent les neuf pays que compte le Partenariat de Ouagadougou. Pour lui, la 5e  réunion a été une opportunité de passer en revue les réalisations de la première année de la phase d’accélération et de déterminer ce que les pays  et les donateurs ont bien appris.

Il a aussi apprécié le fait que les jeunes aient été mis au centre  des échanges pour intégrer leurs points de vue et besoins  dans les programmes et stratégies  des différentes activités. Il a soutenu que cette rencontre a aussi permis  d’identifier les principaux obstacles et solutions  à la mise en œuvre des plans d’actions  de planification familiale de deuxième génération, « la Côte d’Ivoire mettra tout en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par le Partenariat de Ouagadougou » a-t-il conclu.

La rédaction 

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