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Plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau : La qualité de l’eau au cœur des Echanges

Après le lancement de deux sites pilotes en 2019 et la mission de supervision formative organisé du 13 au 17 septembre 2021 dans les sites de Bougouni et Kita, la direction générale de la santé et de l’hygiène publique en collaboration avec l’organisation mondiale de la santé, ont organisé ce jeudi 30 septembre 2021 un atelier de capitalisation et de plaidoyer pour renforcer les acquis sur le plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau (PGSSE).

« Le présent atelier de capitalisation et de plaidoyer sur la mise en œuvre du plan de gestion de la sécurité sanitaire de l’eau qui nous réunit ce matin, contribuera à appuyer les efforts continus de notre pays en faveur de la sécurité sanitaire de l’eau de boisson et de la santé des populations », précise Hamadoun Ali Dicko, conseiller technique au ministère de la santé et du développement social, avant d’assurer que, l’approvisionnement en eau potable continue d’être une priorité pour les interventions dans la santé.
En effet, le PGSSE constitue un élément central dans la gestion sûre et durable des services de l’eau potable et la planification de la sécurité de l’eau. Elle est appelée à jouer un rôle plus important dans cette gestion de la sécurité sanitaire de l’eau que le Mali vise à atteindre en ce qui concerne les objectifs de développement durable (ODD) pour l’eau potable. Selon le chargé des études d’adduction d’eau potable à la direction nationale d’hydraulique, Doudou Issa Diaw : « On attend beaucoup de ce programme non seulement parce que la qualité de l’eau aujourd’hui inquiète, mais pour diminuer les infections d’eau et diminuer surtout les maladies liées à l’eau et la qualité de l’eau approvisionnée. »
Aussi, il est important que les PGSSE prennent en compte l’impact du changement climatique sur les ressources en eau, à la fois pour assurer leur efficacité et pour leur permettre de gérer les risques prioritaires face à un climat changeant et incertain.
Sory Ibrahim Bouaré, conseiller santé et environnement au bureau de l’organisation mondiale de la santé au Mali, affirme que : « la rencontre de ce matin c’est sur la qualité de l’eau que nous consommons. C’est un outil qui permet d’avoir cette qualité qu’on appelle PGSSE. C’est cet outil qui nous permet d’une part de fournir de l’eau potable à la population d’autre part, avoir une eau de qualité. Elle permet non seulement d’évaluer les risques et les dangers mais aussi de maitriser ces risques pour que la population ait une eau de qualité et éviter les maladies qui sont liées à l’eau. »
Faut-il signaler que depuis 2016, l’OMS a commencé à encourager et à appuyer les pays à mettre en œuvre le PGSSE. Le processus a continué par le renforcement des compétences de trois cadres issus des directions nationales en charge de la santé, de l’assainissement et de l’hydraulique à une formation qui s’est tenu à Dakar en octobre 2017 sur le PGSSE.
En outre, cet atelier de capitalisation et plaidoyer à point nommé pour la mise en œuvre systématique d’actions qui empêchent la contamination tout le long du système d’approvisionnement en eau de la source au point de consommation au niveau des ménages.

Kossa Maiga

Source: Canard déchainé

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