A la date commémorative du départ du dernier soldat français du Mali et du premier saut parachutiste malien, le 5 septembre, le Collectif pour la défense des militaires (CDM) a tenu une conférence de presse pour manifester son soutien au gouvernement de la transition dans le cadre de sa saisine du Conseil de sécurité des nations unies par rapport à la violation répétitive de l’espace aérien du Mali ainsi que sa collaboration avec les groupes armés terroristes. Le CDM joint sa voix à celle du gouvernement pour solliciter la tenue d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité sur la question.
Le Collectif pour la défense des militaires (CMD) ainsi des représentants d’autres organisations de la société civile ont associé leurs voix à celle du gouvernement de la transition pour porter encore haut les accusations faites à la France de comploter avec les terroristes pour déstabiliser le Mali.
Réunis à Bourse de travail hier lundi 5 septembre 2022, le CDM et l’ensemble de ses alliés ont invité le Conseil de sécurité des Nations unies à tenir urgemment, comme demander par le gouvernement de la transition du Mali, une réunion pour examiner les preuves dont dispose le Mali contre son ex-puissance colonisatrice, la France
Il faut noter que le gouvernement de la transition du Mali accuse la France avec des preuves à l’appui de violer plusieurs fois son espace aérien, dans le but de soutenir les groupes armés terroristes dans la déstabilisation du Mali. D’ailleurs, il estime que cet acte est noble et salutaire non seulement pour le Mali, mais pour toute la nation africaine.
” Nous adressons ici nos vives félicitations aux autorités de la transition pour cet acte hautement patriotique pour la reconquête de notre souveraineté nationale et internationale”.
Tout en invitant le Conseil de sécurité au respect de la charte des Nations unies, le CMD a également invité tous les alliés stratégiques du Mali à s’impliquer pour donner une suite favorable à cette requête.
” Les membres de l’organisation s’abstiennent par leur relation internationale de recourir à la menace ou à l’emploi de la force soit contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique de tout Etat, soit autre manière compatible avec le but des Nations unies”, a-t-il rappelé dans son manifeste.
Issa Djiguiba
Source: LE PAYS