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Pistorius: 3e journée à la barre – EN DIRECT

13:03 GMT – FIN DE L’AUDIENCE DE LA JOURNEE

athlete sud africain oscar pistorius proces

13:02 GMT – Loi – La loi sud-africaine stipule qu’on ne peut tirer sur quelqu’un qu’en cas de menace directe pour la vie, et en proportion avec l’importance de la menace, explique Johannes Myburgh. Tirer quatre coups à travers une porte fermée sans savoir qui est derrière peut donc être très incriminant, selon cette loi.

Même si Pistorius parvient à convaincre le tribunal qu’il croyait tirer sur un cambrioleur, il pourrait donc être condamné pour meurtre.

13:02 GMT – Etat de choc – Le procureur insiste: “Avez-vous oui ou non tiré accidentellement?”

Pistorius: “J’ai appuyé sur la gâchette. A ce moment-là, j’ai entendu un bruit, je n’ai pas eu le temps de réfléchir, j’imaginais que quelqu’un allait sortir de là”. “J’ai tiré quatre coups, quand j’ai compris l’importance de ce qui se passait. Je suis resté debout, j’étais en état de choc”.

– “Pas le temps de réfléchir” –

13:00 GMT – Acte délibéré? – Le procureur cherche à déterminer si Pistorius a tiré délibérément sur la porte croyant à un cambriolage, ou s’il a appuyé sur la gâchette accidentellement. Pistorius semble avancer la thèse de l’accident: “J’étais en possession de mon arme, j’avais le doigt sur la gâchette, ce qui est arrivé était un accident, je le reconnais, je n’ai pas eu l’intention de tuer qui que ce soit”.

12:59 GMT – Par peur – “Je n’ai jamais eu l’intention de tirer sur qui que ce soit (…), j’ai cru que quelqu’un allait venir m’attaquer, je n’ai pas eu le temps de réfléchir, j’ai juste tiré, je n’essayais pas de tirer sur quelqu’un, j’ai tiré par peur”, affirme Pistorius, visiblement énervé par les questions insistantes du procureur.

12:51 GMT – Preuves – “Je préfèrerais être confronté à toutes les preuves devant la cour maintenant, même si elles ne me sont pas favorables, mais ce sont les preuves, je ne peux rien y faire”.

Réponse du procureur: “M. Pistorius, je sais que vous vous êtes entraîné à donner cette réponse”.

12:46 GMT – Signes de fatigue – Les premiers signes de fatigue se font jour après cette longue matinée d’audition. Les policiers et les greffiers s’affaissent dans leur siège et les yeux se ferment ici ou là. Dans le public, installé sur des bancs en bois, les visages apparaissent usés. Aimee, la soeur de Pistorius, repose sa tête sur ses mains, jette un oeil à la ronde.

12:45 GMT – Jusqu’à la multi-prises – Pour Pistorius, les détails concernant le branchement des ventilateurs, illustrés à l’audience par des photos en gros plan d’une multi-prises, ne sont pas essentiels, raconte Johannes Myburgh. Au contraire, “c’est très important. Ca montre que vous mentez”, rétorque le procureur Nel.

12:40 GMT – Incohérences – Le procureur cherche de nouveau à montrer des incohérences dans la version des événements donnée par Pistorius. Il est désormais question d’un second ventilateur et de l’endroit où il était branché. Pistorius dit qu’il ne peut s’en souvenir. “Tout ce que je dis, c’est que les deux ventilateurs étaient branchés”.

12:23 GMT – Ventilateur – Une photo de la chambre est projetée à l’audience. Elle montre un ventilateur au pied du lit. Selon Oscar Pistorius, les photos ne reflètent pas la scène telle qu’il se la rappelle mais montrent au contraire une scène modifiée.

12:18 GMT – Scène altérée – Oscar Pistorius maintient que la scène a été altérée. “Mon arme à feu a été déplacée, la batte de cricket a été enlevée de la salle de bain, les rideaux ont été bougés”, explique-t-il en réponse au procureur.

12:10 GMT – Sur le balcon? – Le procureur Gerrie Nel continue d’interroger Pistorius sur le déroulement des faits. Il insiste pour savoir si l’athlète est sorti sur le balcon pour récupérer un ventilateur. Parce que s’il se trouvait dans la chambre, au lieu d’être sur le balcon, il aurait dû entendre Reeva se lever pour aller aux toilettes.

12:04 GMT – L’AUDIENCE REPREND

11:00 GMT – AUDIENCE SUSPENDUE POUR LE DEJEUNER

10:50 GMT – Réécriture suite – Pistorius plaide la bonne foi. Il explique que ce n’est “pas une réécriture a posteriori”, mais des détails dont il “ne se souvient pas”, rapporte la journaliste de l’AFP Stephanie Findlay. La première version des faits qu’il a livrée, dit-il, l’a été “avant” que des éléments à charge aient été rassemblés contre lui. “Mon récit n’a pas changé depuis”, affirme-t-il. Mais sa version de la nuit du drame s’est étoffée.

– “Mon récit n’a pas changé” –

10:42 GMT – Vrais souvenirs ? – Le procureur interroge Pistorius sur le récit qu’il fait des événements. “Est-ce que ce sont les choses dont vous vous souvenez ou une réécriture de ce que vous avez entendu, lu?”, lui demande-t-il. Réponse de l’accusé: “c’est un mélange de ce dont je me souviens et, pour quelques points, c’est une réécriture”. Gerrie Nel enfonce le clou: “donc il y a bien des éléments qui ont été réécrits? “. “Oui”, dit Pistorius.

10:32 GMT – Reprise: le procureur poursuit – Le procureur Gerrie Nel reprend son contre-interrogatoire. Oscar Pistorius, qui avait quitté brièvement la salle pendant la suspension, a repris sa place. La stratégie du procureur, qui veut visiblement faire craquer l’athlète, n’est semble-t-il pas du goût de tout le monde, y compris de la juge, remarque le journaliste de l’AFP Johannes Myburgh.

10:11 GMT – Suspension – L’audience est de nouveau suspendue pour que Pistorius puisse se reprendre. Sa soeur Aimee le réconforte un moment puis il est de nouveau seul, en larmes.

10:10 GMT – Je ne veux pas – “J’ai déjà pris mes responsabilités”, rétorque Pistorius. “Je ne veux pas regarder une photo dont la vue me déchire”, dit-il en pleurant. “Je n’ai pas besoin de la regarder, j’étais là”, ajoute-t-il, avant d’enfouir sa tête dans ses mains. Plus loin, la mère de Reeva Steenkamp fixe le sol, son avocat l’entoure de ses bras.

10:08 GMT – Photo – Pistorius s’assied, la tête dans les mains. Il craque alors que le procureur Nel fait projeter une photo de la tête ensanglantée de Reeva Steenkamp. “Regardez”, lui dit le procureur, “mais je sais que vous ne voulez pas parce que vous ne voulez pas prendre vos responsabilités”.

10:04 GMT – Projection – La vidéo est projetée. Pistorius la regarde sur un écran qui lui fait face, sans expression. “Je tirais sur une pastèque”, dit-il juste. Dans la vidéo, on entend un rire et une voix d’homme qui compare la pastèque éclatée à un cerveau. Pistorius affirme que ce n’est pas lui qui rit dans cette vidéo mais admet que c’est lui qui parle.

10:00 GMT – Reprise – L’audience reprend. L’avocat de Pistorius Barry Roux accepte que le procureur montre la vidéo si elle n’est pas considérée comme une preuve. Pistorius fixe le juge.

09:19 GMT – Bref retour – La juge Masipa reprend sa place. Elle explique qu’elle va permettre à la défense de ré-examiner la vidéo en question. Puis elle ajourne à nouveau l’audience.

09:15 GMT – Attente – La défense et l’accusation sont à leur place. L’accusé aussi. Il regarde fixement dans le vide. L’audience pourrait bientôt reprendre.

09:11 GMT – Rôles inversés – La défense avait diffusé une vidéo de Sky News montrant Pistorius et Steenkamp en train de flirter dans un supermarché. L’accusation avait protesté à ce moment contre la diffusion de cette vidéo. C’est maintenant au tour de la défense de s’élever contre la diffusion d’une vidéo potentiellement défavorable à son client.

09:06 GMT – Une vidéo en question – La suspension d’audience est due à une vidéo dont le procureur Gerrie Nel souhaite la diffusion devant le tribunal. Une vidéo tournée plusieurs mois avant la mort de Reeva Steenkamp montrant Oscar Pistorius tirant sur une pastèque dans un stand de tir et exhumée depuis par la chaîne britannique Sky News. L’avocat s’y oppose.

– Vidéo –

08:50 GMT – Pause – L’audience est une nouvelle fois suspendue.

08:49 GMT – Passe d’armes – Barry Roux s’en prend au procureur. Il conteste la manière dont ce dernier a entamé son contre-interrogatoire.

08:43 GMT – Bouledogue – Le procureur Gerrie Nel attaque fort dès le début. “Vous avez commis une faute? Vous avez tué quelqu’un, c’est ça que vous avez fait. Vous avez tiré et vous l’avez tuée, vous n’allez pas reconnaître votre responsabilité pour cela?”, dit le procureur, surnommé le bouledogue.

08:37 GMT – L’AUDIENCE REPREND AVEC LES QUESTIONS DU PROCUREUR

08:31 GMT – Préparé – Certaines des réponses de Pistorius montrent qu’il a évidemment été préparé par ses avocats pour cette audition. Quand il parle du Dr Stipp, il évoque un homme bouleversé, dépassé par les événements, qui a quitté les lieux rapidement, alors que pour l’accusation, le Dr Stipp a livré un témoignage circonstancié, en évaluant l’état de de la victime.

08:29 GMT – SUSPENSION D’AUDIENCE

08:27 GMT – Pas l’intention – “Je n’avais pas l’intention de tuer Reeva ou qui que ce soit d’autre”, assure le champion paralympique.

08:25 GMT – Cris… ou pas – Barry Roux évoque les témoins qui n’ont pas été cités à comparaître, des voisins qui n’ont pas entendu les cris de Reeva. Celui là “n’a pas entendu les cris d’une femme, dit-il en parlant d’un de ces voisins. Il a entendu un homme pleurer, mais il n’a pas entendu une femme crier”, insiste-t-il.

08:17 GMT – Démonstration – L’avocat demande à Pistorius de montrer à la cour comment il a d’abord essayé de défoncer lui-même la porte des toilettes, où se trouvait Reeva Steenkamp, avant de le faire finalement avec une batte de cricket. L’athlète s’exécute. Il porte des chaussettes et chaussures noires.

08:02 GMT – Revue de détails – Pistorius continue de répondre aux questions de son avocat Barry Roux sur les circonstances de cette nuit du 13 au 14 février 2013. Les détails sont passés en revue. Arrivée de la police, déplacements de l’athlète chez lui, les bruits entendus..

08:02 GMT – Policier – La police est arrivée, a pris des photos. Pistorius attend dans la cuisine, puis dans le garage. “Un officier de police m’a dit que j’étais en état d’arrestation”.

Plus tard, “Un officier de police est arrivé et s’est présenté. Il m’a dit qu’il était un ami d’un membre de ma famille, que je ne devais pas m’inquiéter, et qu’il était là pour s’occuper de moi”.

– Etat d’arrestation –

07:57 GMT – Morte – A un moment, “une urgentiste est venue vers moi et m’a dit que Reeva était morte”.

07:52 GMT – Docteur – “Quelqu’un est arrivé à la maison”, continue Pistorius. “J’ai compris plus tard qu’il s’agissait du docteur Stipp.Il a essayé d’aider Reeva. Il n’avait pas l’air de savoir ce qu’il faisait. Il avait l’air dépassé par la situation.”

07:51 GMT – Bande adhésive – Le responsable du domaine où habite Pistorius, Johan Stander, qui est aussi son ami, arrive dans la maison du champion paralympique avec son épouse. “J’essayais de tenir la tête de Reeva. Mme Stander m’a demandé si j’avais de la bande adhésive ou une corde ou quoi que ce soit qui permettrait de bander son bras afin de stopper le saignement”, raconte Pistorius.

07:47 GMT – Chevrotante – Pistorius passe sa main devant ses yeux. Il fait face au juge, regarde dans le vide. Il parle d’une voix brisée, chevrotante, et s’arrête régulièrement. La juge Masipa et ses deux assesseurs prennent de nombreuses notes.

07:41 GMT – Impuissant – “J’essayais de relever Reeva, mais je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas la relever”, explique Pistorius. Il avait auparavant essayé de se servir de son téléphone, mais à cause du code secret, n’a pas pu s’en servir. Ensuite, il a appelé les urgences avec son propre téléphone. “J’ai dit à l’opérateur que je devais emmener Reeva à l’hôpital”.

07:38 GMT – Sang – Pistorius explique qu’il a posé la tête de Reeva sur son épaule, rapporte Stephanie Findlay, journaliste de l’AFP présente à l’audience. “Je pouvais sentir le sang couler sur moi, je l’entendais respirer, je pouvais voir que son bras était, son bras, était cassé”.

07:37 GMT – Reprise de l’audience – L’audience reprend. Est évoqué le moment où Pistorius a trouvé le corps de Reeva Steenkamp.

07:35 GMT – Inquiet – Oscar Pistorius est arrivé au tribunal un quart d’heure avant l’ouverture de l’audience. Costume sombre et cravate, le champion paralympique consulte son téléphone, l’air inquiet, observe Johannes Myburgh, journaliste de l’AFP qui couvre le procès.

07:26 GMT – Mise en place – Avant l’ouverture de l’audience, les familles Pistorius et Steenkamp prennent place au premier rang. Elles se saluent avec courtoisie.

07:25 GMT – EN DIRECT – Oscar Pistorius s’est déjà effondré en larmes plusieurs fois lors de son procès pour meurtre. Mais ses nerfs risquent d’être mis à bien plus rude épreuve encore lorsque le procureur Gerrie Nel commencera son interrogatoire, en principe dès aujourd’hui.

Depuis lundi, le champion amputé qui a abattu sa petite amie Reeva Steenkamp en février 2013, dépose devant le tribunal. Il répond aux questions de son propre avocat, Barry Roux.

Me Roux a d’abord cherché à brosser le portrait d’un jeune homme angoissé mais gentil. Puis, mardi, il lui a fait raconter la nuit du meurtre. Pistorius, en fin de récit, s’est effondré en sanglots dans son box, incapable de continuer.

© 2014 AFP

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