Le 24 novembre 2014, un véhicule de l’escorte militaire qui accompagnait le Ministre du Développement Rural, M. Bocary Tréta, a sauté sur une mine. L’explosion a fait 2 morts et 6 blessés. Des soldats maliens. C’était dans les environs d’un village situé à 45 km de la ville de…. Gao, sur la route de Bourem. Dans son communiqué, le Gouvernement avait affirmé que l’explosion a été provoquée par “engin explosif commandé à distance, car, précise le communiqué, “un premier véhicule de l’armée, en tête du convoi ministériel, était passé sans dégâts”.
Depuis les observateurs s’interrogent sur ce renouveau d’activisme des combattants djihadistes dans les environs de Gao. Parce qu’en fait, Bourem n’est pas loin de Gao, les deux locatités étant justes distantes de 180 km.
Les interrogations se sont renforcées avec les évènements qui se sont produits en décembre dans la même région, encore non loin de la ville de Gao.En effet, dans la nuit du 10 au 11 décembre 2014, l’Opération Barkane a tué une dizaine de terroristes dont justement le fameux Ahmed Al Tilemsi (un acteur clé du Mujao) dans une localité non loin de Gao.
Dans un communiqué rendu public hier, l’opération Barkhane annonce qu’elle a découvert, semaine, “de nombreuses caches abritant un important stock d’armement, de munitions par milliers, d’outillage logistique et d’explosifs, ainsi que différents ateliers de fabrication d’engins explosifs improvisés.”
Selon nos informations, l’insécurité serait grandissante à Gao et dans les environs.
Ces informations inquiètent d’autant plus que Gao a était le siège du Mujao, cette organisation qui refuse de mourir et qui est en alliance avec les combattants d’Aqmi.
Moussa TOURÉ