En cette période de canicule, où la température atteint souvent les 45°, il faut craindre les conséquences fâcheuses chez les enfants et les personnes âgées.  Des mesures draconiennes s’imposent afin d’y faire face.

La canicule endommage la santé des personnes fragiles, comme les enfants et les personnes du troisième âge. Il est conseillé d’observer certaines pratiques afin de contrer les multiples maladies qui en découlent. Le constat alarmant est que le nombre de décès va crescendo dans la plupart de nos centres de santé durant ces trois mois (Mars, Avril, Mai). Dr Témé Abdoulaye de L’Association de Santé Communautaire de Lafiabougou (ASACOLA) affirme que cette période est très pénible pour les personnes âgées et surtout les enfants. Le premier impact est la déshydratation. « Le fait qu’on transpire beaucoup, l’organisme est privé d’eau  ce qui fait que le rein ne fait pas bien son travail. Cette déshydratation est encore plus négative chez les vieillards que chez les enfants », explique-t-il. Avant d’ajouter que le deuxième impact est  la situation d’inconfort. Cette période de vent chaud et sec produit un assèchement du nez, de la gorge, et la bouche c’est-à-dire une inflammation nasale et oro-nasale. Il poursuit qu’il  y a une thermo-régularisation au niveau du cerveau qui s’efforce à maintenir la température du corps à la normale. « Les enfants doivent se requinqués d’eau pendant cette période afin d’éviter la déshydratation », préconise Maimouna Drago, une sage femme au centre de santé de Lafiabougou. Avant de prodiguer une kyrielle de conseils aux parents. « les parents doivent donner suffisamment d’aliments à base d’eau, allaiter ceux qui n’ont pas la possibilité de boire de l’eau, ne pas fermer toutes les portes et fenêtres en dormant, interdire de laver l’enfant et puis le mettre illico sous le ventilateur… En ces périodes de chaleur, les enseignants demandent aux élèves de ne pas venir le soir à l’école afin qu’ils puissent éviter la criante chaleur. Les parents doivent protéger les enfants pendant cette période fâcheuses.

  AWA OUATTARA, stagiaire

SOURCE: Le Républicain