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Performances des entreprises: 1 237 milliards de chiffre d’affaires

À l’issue d’une étude commanditée par le Conseil National du Patronat du Mali (CNPM), entre avril et juillet 2016, l’Institut Africain de l’Entreprise a présenté hier son rapport final en ce qui est du baromètre de conjoncture des entreprises au Mali qui est à sa 5e édition cette année.

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La cérémonie de présentation a eu lieu au siège du CNPM, en présence du ministre de la Promotion des Investissements, Konimba SIDIBE, des responsables du Conseil, et de nombreux chefs d’entreprises de Bamako et de certaines régions du pays.
Le Baromètre de conjoncture des entreprises du Mali 2016, moral et propriétés des dirigeants d’entreprises, présenté hier par Daha Tidiane BA, a pour but l’identification du point de vue des chefs d’entreprises sur le climat des affaires ; repérer les évolutions dans leurs perceptions d’une édition à l’autre.
Il sert à définir et promouvoir les intérêts des entreprises.
Pour l’édition 2016 du Baromètre, c’est un échantillon de155 entreprises formelles qui a été enquêté.
Il ressort de cette enquête, en matière de performances réalisées en 2015, que la moitié des entreprises interrogées a déclaré une hausse du chiffre d’affaires et un tiers en baisse. Les 153 entreprises de l’échantillon ont réalisé 1 237 milliards de chiffre d’affaires en 2015.
Le constat est que 41 % des entreprises ont vu une hausse de leur carnet de commandes, conte 30 % ayant constaté une baisse.
Les marges et les trésoreries sont améliorées pour 4 entreprises sur 10. Elles sont restées stables pour 3 sur 10. Les autres les ont vues baisser.
En ce qui est des investissements, les espoirs sont permis puisqu’ils repartent à la hausse. C’est le cas pour 4 entreprises sur 10 qui ont augmenté leurs investissements, contre 3 sur 10 qui les ont maintenus.
En termes d’emplois, indique le rapport, les entreprises de l’échantillon totalisent 12 518 emplois permanents et 5 413 emplois temporaires. Elles ont créé 1 820 emplois en 2015 et supprimé 313 emplois pendant la même période.
Dans le domaine de l’investissement, ensemble, les entreprises interrogées ont investi, en 2015, plus 87 milliards FCFA, soit 772 millions FCFA, en moyenne, par entreprise.
Les très grandes entreprises réalisent les 2/3 des montants investis par l’ensemble.
L’analyse par secteur fait ressortir que ce sont les activités des services qui ont fait le plus d’investissements : 72 % au total, contre 27 % par les industriels.
L’enquête démontre également que l’investissement direct africain a été très important en 2015. Son cumul représente 85 % de l’investissement total. L’on note que les capitaux maliens dominent parmi les grandes entreprises. Celles-ci ont investi en moyenne 663 millions FCFA, contre 174 millions FCFA pour leurs homologues africains et 286 millions FCFA pour les non africains.
De l’avis des dirigeants d’entreprises, les facteurs explicatifs des performances, par ordre d’importance, sont : le bon climat social dans les entreprises ; le savoir-faire managérial ; le savoir-faire technique ; la bonne qualité des équipements.
À l’inverse, les facteurs dont la contribution est moindre sont les ressources financières ; les bons partenariats.
Le 1er vice-président du CNPM, Seydou Mamadou COULIBALY, a fait savoir que le Baromètre est un outil de plaidoyer pour mieux appréhender et faire des comparaisons par rapport à la perception des chefs d’entreprises d’une édition à l’autre. Aussi, donne-t-il des indications, sur l’activité de nos entreprises.
Pour M. COULIBALY, s’il a été constaté en 2015 un climat plus favorable au développement et à l’épanouissement des affaires ; il n’en demeure pas moins qu’il se pose l’épineuse question des facteurs de production, de la non-fiabilité des structures de régulation…
Face à ces constats, le CNPM invite les autorités à réfléchir sur les orientations politiques propices à un Mali émergent.
Le ministre SIDIBE a salué cette initiative encourageante pour le Patronat. Car, a-t-il mis en exergue, s’il existe d’autres structures d’évaluation, il est important que nous puissions mesurer nous-mêmes ce qui a été fait. Ce, d’autant plus, est-il convaincu, le plus important, ce n’est pas ce que nous faisons, mais la perception que nous en avons.

Par Bertin DAKOUO

 

Source: info-matin

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