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Paysage politique : Le PDES à la recherche de ce qui le réunit

Le spectacle est presque saisissant de voir les héritiers de l’ancien président Amadou Toumani Touré s’entredéchirer pour le partage de son héritage.

Un scénario pathétique, une guerre de chiffonnier se déroule actuellement au sein du Parti pour le développement économique et social (PDES). Les héritiers d’ATT en viennent presque aux mains pour positionner le parti, moribond sur l’échiquier politique, dans la perspective de 2018.

Deux clans au sein du PDES  s’affrontent  sur le positionnement du parti  à la présidentielle de 2018  après  les travaux du congrès tenu les 5 et 6 mai à Bamako.  Lors d’une conférence de presse, jeudi 10 mai, le responsable du clan proche de la majorité présidentielle, Mamadou Dibassy, a officialisé son soutien à IBK. Parallèlement, une autre ligne défendue par Djibrill Tall se démarque et écarte toute possibilité de battre campagne pour le président sortant.

  1. Dibassy signale que le contentieux entre le PDES et le régime a été vidé avec l’abandon des poursuites contre leur mentor, Amadou Toumani Touré (ATT), après 5 ans d’exil à Dakar. Aussi, soutient-il, ils n’ont rien à reprocher au président IBK qui a facilité également son  retour et son installation  au bercail. De son côté, Fatoumata Sacko estime que « l’opposition n’a jamais associé le parti PDES dans ses activités ».

« Ce qui se passe au niveau de mon parti, c’est malheureux », s’indigne Nouhoum Togo, secrétaire à la communication du bureau du  PDES dirigé par Djibrill Tall. Il accuse l’autre clan de violer les résolutions du dernier congrès du parti qui ont acté de rester dans l’opposition. « Les sept personnes  qui  n’ont pas suivi le mot d’ordre du congrès sont suspendues  de toutes les activités politiques du parti jusqu’à nouvel ordre », indique M. Togo.

Une chose est sûre: le divorce est consommé entre les deux clans, autrefois unis autour «des idéaux» de l’ancien président ATT. Les conciliations menées dans les coulisses restent vaines.

En attendant les prochains développements dans ce dossier, chaque camp campe sur ses positions et accuse l’autre. Le Pdes court après ce qui pourrait le réunir.

Harber MAIGA

Azalaï-Express

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