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Passation des marchés publics : JOURNALISTES ET CADRES DU DEVELOPPEMENT RURAL ET DE L’OMATHO EN APPRENTISSAGE

L’Autorité des régulations des marchés publics et des délégations de service public (ARMDS), en collaboration avec l’Institut national de formation en équipement et en transport (INFET), a organisé un atelier de formation du 21 au 23 avril. La formation était destinée aux cadres et agents du ministère de Développement rural, de l’OMATHO, aux journalistes de l’Association des éditeurs de presse privée (ASSEP) et à l’Association des professionnelles africaines de la communication du Mali (APAC/Mali). Au terme des trois jours d’échanges sur les procédures nationales de passation des marchés publics, l’ARMDS a livré 80 attestations aux participants.

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La cérémonie d’ouverture s’est déroulée à l’INFET, sous la présidence du secrétaire exécutif de l’Autorité de régulation des marchés publics et des délégations de service public, Dramane Yacouba Touré. Il avait à ses côtés le directeur général de l’INFET, le Dr Mohamed Saliha Maiga, et le président de la Maison de la presse, Dramane Aliou Koné.
La session s’est attachée à renforcer d’une part, les capacités des cadres du ministère du Développement rural et de l’Office malien de tourisme et de l’hôtellerie en vue d’approfondir leur professionnalisme dans le domaine de la passation de la commande publique ; d’autre part de familiariser les journalistes au jargon de la commande publique, faciliter leur compréhension de sa philosophie, s’imprégner de certains pièges évitables afin de livrer la bonne information sur ce domaine si sensible.
De 2010 à nos jours, l’ARMDS a formé 2 420 acteurs dont 1 081 pour la seule année 2014 et elle prévoit de renforcer les capacités de 1 391 acteurs tous secteurs confondus pour l’année 2015, a expliqué Dramane Yacouba. Ces formations se sont déroulées dans toutes les régions du Mali, à l’exception des trois régions du nord victimes de l’insécurité.
La commande publique est devenue aujourd’hui l’épicentre économique et financier autour duquel gravitent et s’affrontent d’une part les opérateurs économiques entre eux et, d’autre part entre eux et l’administration publique dans une arène non maîtrisée. C’est pourquoi, estime le secrétaire exécutif de l’ARMDS, « ce domaine doit être connu et maitrisé, afin d’éviter les irrégularités, fraudes ou corruptions apparentes ou cachées, vraies ou fausses, qui gangrènent et annihilent tout effort de développement de nos Etats ». Cela est important dès lors que la commande publique est devenue un moyen de redistribution de la richesse nationale, de création d’emplois, de soutien au développement et d’espoir pour beaucoup de nos concitoyens, a-t-il souligné.
Notre pays a passé de 2010 à 2014, 5 727 marchés pour environ 1 285 000 000 Fcfa dont 2 939 marchés pour 551 000 000 Fcfa pour les années 2012, 2013, période de la crise sécuritaire avec ses conséquences économiques et financières indescriptibles, a rappelé Dramane Yacouba Touré.
Il a souhaité que les connaissances acquises au cours du séminaire édifieront les hommes de presse sur l’importance et la complexité de la gestion de la commande publique et éviteront les « ragots que certains individus mal intentionnés diffusent dans l’unique intention de nuire à autrui ».
Aux cadres du ministère de Développement rural et de l’Office malien du tourisme et de l’hôtellerie, il a signalé que les nombreux défis imposés par la commande publique ne peuvent être relevés que par des formations soutenues et continues. Il les a, par conséquent, invités à réviser régulièrement la réglementation et à la maîtriser sous peine de s’exposer dangereusement au courroux de la hiérarchie et aux sanctions des multiples organes.
Le directeur de l’Institut national de formation en équipement et transport a demandé de s’employer pour la requalification des jeunes diplômés. C’est, selon Mohamed Saliha Maïga, une manière de les aider à parfaire leurs connaissances et compétences dans un domaine bien déterminé.
Le président de la Maison de la presse a jugé les journalistes étaient les premiers concernés par la question des marchés publics pour mieux informer le public. Un journaliste mal formé et mal informé est un risque pour la société. C’est pourquoi, Dramane Aliou Koné a estimé nécessaire d’assurer aux hommes des médias des formations propres à les préserver des pièges et à garantir la qualité de l’information.

Djibril KAYENTAO

source : L Essor

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