Sauvagement en toute contradiction avec les valeurs religieuses, coutumières et sociétales l’homosexualité devient de plus en plus un phénomène protégé par des puissances lobbyistes à travers le monde. Le Mali à l’heure actuelle n’est pas à l’abri de la propagation du phénomène.
Ils sont nombreux aujourd’hui au Mali, à travers les réseaux sociaux, les hommes victimes d’harcèlement sexuel par d’autres hommes se réclamant homosexuels, même s’ils n’ont pas l’audace de le faire publiquement pour le moment. La plupart des temps, ces hommes victimes optent pour le silence, par honte de se faire ridiculiser. L’anecdote en est le cas d’un journaliste Directeur de publication de la place qui a bien voulu rendre publique son cas. Il s’est confié à la rédaction du journal ‘’Le Confident’’.
Les faits :
Selon le confrère dont nous tairons le nom, il était exactement 2 h 35 minutes, le mardi 16 juillet 2019, quand il recevait l’invitation d’un certain Bocar DIALLO, sur son profil, la photo de deux verres remplis de thé et des feuilles de menthe dans une assiette. Sans hésitation aucune, le confrère journaliste a accepté l’invitation de Bocar DIALLO à 8 h 55 mn le même mardi 16 juillet. C’est ainsi qu’à 12 h 09 minutes, le nommé Bocar l’envoie successivement 3 messages. Dont le teneur est le suivant : Cv b1, tu es où, je t’aime et ton numéro WhatsApp.
Le confrère ne sachant rien sur l’intention dégoutante de Bocar DIALLO a répondu exactement à 12 h 24 mn, en disant : Bonjour, c’est qui ?
C’est ainsi que le nommé Bocar DIALLO, qui dit être de Niamakoro Courani, se déclare ouvertement via un vocal qu’il est gay et qu’il aime le confrère journaliste. Il déclare ouvertement qu’il souhaite être une partenaire pour lui. Selon notre confrère, depuis lors, le nommé Bocar n’a cessé de lui harceler avec des messages vocaux, des sms et des vidéos à caractères pornographiques d’homme à homme. C’est ainsi, qu’après lui avoir dit ses 4 vérités, notre confrère a bloqué son numéro. Il s’agit du : 93128971.
Contrairement au cas de notre confrère, combien sont-ils les hommes qui subissent ces harcèlements et qui n’ont pas l’audace de le raconter par peur d’être ridiculisé ? À cet effet, ne serait-il pas nécessaire qu’il y est une loi pouvant permettre à ces hommes victimes d’harcèlement de pouvoir poursuivre leurs harceleurs. Surtout que ces homosexuels luttent également pour des droits ? Sans cela, il serait incontestable d’admettre la partialité des juridictions au profit des homosexuels.
En attendant une loi punissant ces actes d’horreur, il est nécessaire que toutes les victimes se rejoignent pour évoquer la nécessité de briser le tabou des harcèlements faits aux hommes, par d’autres hommes et d’écarter la charge culturelle de la virilité, et, ensemble, de porter la parole des victimes de harcèlement sexuels. Même si le chemin semble encore long, une chose est sûre, il est entamé par le confrère et il ne doit plus être question de faire demi-tour.
Dognoume DIARRA
Le Confident