Depuis le 7 septembre dernier, la Banque ouest africaine de développement (Boad) a lancé officiellement un modèle financier d’évaluation développé par l’Unité régionale de développement des projets en partenariats public-privé (Urdppp).
C’était à l’occasion d’une cérémonie présidée par M. Bassary Touré, vice-président de la Boad et en présence des représentants des unités partenariat public-privé (PPP) des huit Etats membres et d’institutions sous-régionales et internationales, partenaires de l’Urdppp.
Rappelons que la création au sein de la Boad de l’Unité régionale de développement des projets en partenariats public-privé (Urdppp) est une décision de la Conférence des chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Uemoa, plus précisément de la session tenue le 12 juin 2012 à Lomé. C’est pour appuyer les Etats dans le cadre des projets en Partenariat Public-Privé, notamment par le renforcement de capacités et la mise à disposition d’outils méthodologiques.
L’Urdppp a ainsi vu le jour au tout début de l’année 2014, mais l’on sait que la mise en place d’une structure comme celle-là est une chose, mais la rendre opérationnelle en est une autre. Elle y parviendra et a commencé à mener ses activités, notamment pour la promotion des PPP dans l’espace Uemoa, le renforcement des capacités des Etats de l’Union en matière de PPP et l’appui à la mise en place de mécanismes de facilitation et de garanties des projets PPP.
Mais notons que l’assistance technique de la France et de la Banque mondiale a beaucoup contribué à rendre opérationnelle l’Urdppp qui a conçu le modèle financier lancé le 7 septembre dernier par la Boad, en collaboration avec le Cabinet international Marsh.
Il s’agit d’un outil d’aide à la décision permettant aux autorités publiques de faire un bon choix en matière contractuelle. En d’autres termes, savoir exactement si le meilleur schéma contractuel pour la réalisation d’un projet est le mode maîtrise d’ouvrage classique ou le mode PPP.
Il faut retenir que ce modèle comprend un Business Plan qui permet de calculer les valeurs actuelles nettes du projet sans prise en compte des risques associés, en plus d’un module de gestion de risques permettant de valoriser en flux monétaires les risques inhérents au projet.
A.B. NIANG
Source: Aujourd’hui-Mali