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Parkings de vente de véhicules à Bamako : Un Business qui profite beaucoup aux acteurs

En poussant comme du champignon dans la capitale malienne, le business afférent à la vente de véhicules de toutes marques semble en train de devenir un créneau juteux pour les promoteurs. Selon certains gérants de parkings, le marché peut nourrir son Homme.

Il n’est de secret pour personne que la quasi-totalité des espaces libres de Bamako sont en passe d’être occupés par les opérateurs de parkings de vente de véhicule. Au regard de l’élan de floraison exponentielle, les Bamakois et les Bamakoises s’interrogent sur la provenance des retombées de ce business en temps réel. À l’issue d’un tour d’horizon à travers la ville, des constats unanimes se dégagent. Ce que bon nombre de citoyens lambda ignorent, il est difficile, voire impossible, de mesurer avec clairvoyance les retombées de cette affaire en ayant à l’esprit la gravité de la vie chère. Le marché ne cible pas les citoyens de cette catégorie de revenus, mais ceux de la classe supérieure disposant, au-delà de la garantie des besoins de la famille, quelques millions de nos francs en compte bancaire. L’autre catégorie concerne les jeunes filles de Bamako. Celles qui peuvent se targuer  d’avoir une beauté extraordinaire qui est synonyme d’acquisition automatique d’une petite voiture de classe ou d’une moto de marque Djakarta souvent offerte par des coureurs de jupons audacieux. Selon un gérant dont nous  surnommons ici « B » qui a son  parking non du parc des expositions, le marché de véhicules marche présentement à Bamako. Surtout les voitures de « France ou Belgique au revoir » ou dites de seconde main particulièrement chez les femmes. «Notre part d’intérêt varie entre 100.000 et 150 000 FCFA», nous a expliqué un interlocuteur. Il reste pour le nouveau ou la nouvelle propriétaire de respecter les autres formalités comme l’achat de vignettes, visites techniques et assurance.

Selon un autre Gérant dont le parking est installé sur une colline vers le quartier de Sabalibougou, il a son Diplôme de Master en poche, mais circonstances obligeant, il opère dans les affaires de vente de véhicules d’occasions. «On se tire d’affaire néanmoins, car le marché évolue à un circuit acceptable pour nous», nous a confié le quidam. Nous osons dire que le jeune n’a pas l’intention de se servir de son Diplôme pour le moment, selon lui, dans ce créneau, les affaires occasionnent souvent des retombées alléchantes.

Un troisième gérant dont le parking est non loin du Secteur des 30 mètres, sur la route de l’Aéroport, dira « on ne se plaint pas ». «Maintenant, Dieu merci, j’évolue dans ce marché depuis un certain temps et je me déplace vers l’Europe (Paris, Allemagne) pour l’achat des véhicules en mode surtout notamment les Toyota (Drogba, Eto, Yaris et Avensis). Ce sont des voitures que les Bamakois et Bamakoises admirent beaucoup. À ce rythme-là, on se fait en vérité un peu de bénéfices. C’est, la règle du marché», conclura notre importateur de voitures d’occasion ayant, à son tour, requis l’anonymat.

Mohamed BELLEM

LE COMBAT

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