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Parc zoologique national : le supplice des animaux

Au parc zoologique national, la plupart des animaux avait été décimée par la faim et la maladie. Et ceux qui y survivaient étaient affamés, maigres et malades. Les visiteurs des lieux, en ressortissaient le cœur meurtri.

Parc zoologique national singe cage

Tout cela n’est aujourd’hui qu’un triste souvenir. Quand les singes mangent des emballages de biscuits, les lions des ossements qu’ils ont eux-mêmes abandonnés, les crocodiles des margouillats, les hyènes des bonbons, il faut reconnaître que rien ne va. En effet, ici au parc zoologique national, les quelques animaux qui y survivaient encore, abandonnés à eux-mêmes, crevaient … de faim. Le sinistre était si ahurissant que l’on se demandait, où allaient les sous destinés à la prise en charge de ces animaux. Pitoyable destin que celui de ce parc zoologique national du Mali créé en 1945 et qui, pendant longtemps était considéré comme le plus riche de la sous-région. On y trouvait presque toutes les espèces animales de nos contrées. Mais, au fil du temps, le parc zoologique national était devenu un lieu de supplice pour ses « pensionnaires ». Certains s’en étaient échappés, d’autres y avaient laissé leur peau pour alimenter ceux qui s’y battaient pour défier la mort. Il y a seulement deux petites années, le maigre parc n’abritait que quelques chétifs animaux tenant à peine sur leurs pattes. Nombre de visiteurs du parc se souviennent de ce lion squelettique (comme tous les autres quadrupèdes) qui gémissait continuellement comme pour dire : « à manger par pitié ! ». Les morceaux de viande ou de charognes qu’on lui jetait ne servant plus qu’à tromper sa faim. Aucun visiteur ne pouvait être indifférent face aux conditions de « détention » de ces animaux qui ont eu le malheur de se trouver dans le parc zoologique national. « On ne vient plus ici que pour pleurer sur le sort de ces animaux. C’est cruel ! » se lamentait ce visiteur qui avertissait : « si rien n’est fait, ce parc risque de devenir un désert et un amas d’ossements d’animaux ». B.Sankaré

Source: Le 26 Mars

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