Dans le cadre des activités citoyennes programmées dans son plan d’actions 2017-2019, l’Amicale des anciens élèves du Prytanée militaire (AEPM) et l’Ecole de maintien de la paix, Alioune Blondin Bèye ont organisé, samedi dernier, une conférence sur le thème : « Paix et cohésion sociale ».
La cérémonie d’ouverture de cette rencontre qui s’est déroulée dans la salle de conférence de ladite école, a été présidée par le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale, Lassine Bouaré. C’était en présence du président de l’AEPM, Ousmane Sina Diallo et du représentant du directeur de l’Ecole de maintien de la paix, le colonel Alou Bakayoko.
Dans son discours, Ousmane Sina Diallo a d’abord présenté leur association, précisant que celle-ci est une organisation apolitique qui compte plus de 1500 membres évoluant dans diverses catégories socioprofessionnelles. L’objectif de l’AEPM, selon son premier responsable, est d’établir un réseau d’entraide mutuelle entre tous les anciens du Prytanée pour œuvrer ensemble à améliorer la formation donnée au sein de l’établissement et contribuer au développement des activités sociales.
Selon Ousmane Sina Diallo, nulle place n’est offerte à l’inaction aux membres de l’AEPM qui sont convaincus depuis fort longtemps que sans la paix il n’y a pas de développement « Nous avons décidé de jouer notre partition, en aidant à poser les jalons des débuts de solution durables dans l’atteinte de notre objectif », a-t-il expliqué. Il a ajouté que cette conférence sur la paix et la cohésion sociale s’inscrit dans la continuité de celle de l’année passée qui a porté sur la culture de la paix.
L’approche de l’Amicale, a poursuivi Ousmane Diallo, est de désamorcer les cœurs et les esprits des Maliens à travers la promotion de la culture de la paix. A ses dires, la promotion de la cohésion sociale et de la paix doit être perçue comme un processus nécessitant la participation de tous et de chacun pour offrir un développement humaniste et harmonieux aux Maliens dans une vision lointaine.
Pour sa part, le ministre de la Cohésion sociale, de la Paix et de la Réconciliation nationale a indiqué, à l’entame de ses propos, qu’il s’agit pour l’Amicale en tant qu’association citoyenne et apolitique, en partenariat avec l’Ecole de maintien de la paix, à travers le Centre d’analyse et de recherche de l’espace Sahélo-saharien (CARESS), d’apporter sa contribution à la recherche de solutions de sortie de crise que connait notre pays.
« Si la première conférence a surtout mis l’accent sur le rôle et la place de la justice dans la construction de la paix, de la culture de la paix et l’intégration régionale, celle de samedi à tenter de faire l’état des lieux de la stabilisation et surtout d’apporter des réponses aux nombreuses questions qui se posent sur les thématiques de gouvernance et de leadership », a soutenu Lassine Bouaré. Et le ministre d’espérer que les présentations faites par les éminents experts et les débats permettront d’atteindre ces objectifs.
Alou Badra Doumbia
L’Essor