Le dimanche 25 septembre 2016, le Parti pour l’action civique et patriotique (PACP) a tenu les assises de son premier congrès extraordinaire à la Maison des ainées. La cérémonie d’ouverture, au cours de laquelle la grande salle de la Maison des ainées était pleine à craquer, a mobilisé des militants de Bamako, de l’intérieur du pays comme de l’extérieur. L’on a noté la présence des responsables de plusieurs partis amis.
C’est le président de la commission d’organisation de ce congrès qui a officiellement annoncé, au cours de la cérémonie d’ouverture, le départ de Yankoro Yeah Samaké de la présidence du parti. Celui-ci aurait décidé volontairement de passer le relais à un autre.
A l’entame de son discours, Dr. Oumar Kéita, président par intérim, a rendu un vibrant hommage au président sortant du parti, qui, dit-il, a souhaité volontairement passé le relais.
Le président par intérim, Dr. Oumar Kéita a salué le désormais ex-président du PACP pour la qualité de son leadership, son sens du consensus et du rassemblement, sa rigueur d’organisation, qui ont permis au parti du soleil levant de s’imposer sur l’échiquier politique national en si peu de temps.
Selon lui, depuis la création du parti, Yeah Samake n’a ménagé ni son temps, ni son énergie pour faire du PACP une force politique du pays.
«Cher président, nous aurions voulu te voir continuer à guider notre action politique, être la boussole qui a su, avec tant de bonheur, orienter notre analyse des questions existentielles du Mali. Mais tu as souhaité passer le relais. Nous respectons ta décision. Ton exemple sera toujours pour nous une référence de l’action réfléchie, efficace et efficiente», a déclaré Dr. Oumar Kéita.
Rappelons que ce congrès a permis de définir la ligne finale afin de se positionner pour les communales, mais aussi une occasion de savoir que le PACP restera toujours au centre. Car avec les changements de cap enregistrés ces derniers temps, dans la classe politique, rien n’indiquait que le parti du soleil levant allait maintenir sa posture politique actuelle.
La rédaction