Le 25e sommet de l’Union africaine (UA) a commencé ses travaux dimanche à Pretoria, capitale sud- africaine, par la réunion du Comité des Hauts représentants ( ambassadeurs), qui précède celles des ministres et des chefs d’Etat.
Le sommet a le même thème que celui du dernier sommet tenu en janvier à Addis Abeba, “Année de l’autonomisation des femmes et du développement en vue de la réalisation de l’Agenda 2063 de l’Afrique”.
“Les femmes constituent plus de la moitié de la population de l’Union africaine et elles représentent 75% de la main-d’oeuvre agricole”, a souligné le président du Comité, l’ambassadeur zimbabwéen Albert Ranganai Chimbindi en s’adressant aux participants.
M. Chimbindi a indiqué qu’il est temps pour l’Afrique de reconnaître l’égalité entre les femmes et les hommes, ce qui stimulera le développement de la race et de l’économie.
Il a exhorté les pays africains à mettre en oeuvre les nombreuses décisions déjà prises pour réaliser l’égalité des sexes.
Le vice-président de la Commission de l’UA, Erastus Mwencha, a déclaré pour sa part que le 25e sommet de l’Union aborderait notamment l’amélioration de l’économie de l’Afrique, le développement des infrastructures, la pauvreté, la paix et la sécurité.
Les participants vont examiner les rapports sur les crises au continent, dont celles du Burundi et du Soudan du Sud.
“Nous avons fait des progrès notamment au Mali où un accord de paix a été signé”, a fait remarquer M. Mwancha, ajoutant que les menaces terroristes auxquelles sont confrontés le Kenya, le Nigeria et la Somalie feront aussi l’objet des discussions.
“Maintenant nou avons de nouveaux défis comme le terrorisme, la radicalisation et l’extrémisme”, a-t-il dit.
Les dirigeants africains discuteront aussi du problème de la migration, au moment où de nombreux Africains perdent leur vie dans la mer Méditerrnée, sur la route pour l’Europe.
“Nos jeunes se noient chaque jour. L’Afrique doit s’attaquer à la cause profonde du défi”, a déclaré M. Mwancha. F