A une semaine du second tour de la présidentielle, le candidat du RPM, Ibrahim Boubacar Keïta, vient de recevoir le soutien total du parti Sadi. L’annonce a été faite par Oumar Mariko, Secrétaire général de Sadi, à la suite d’une conférence de presse, lundi 5 aout 2013, à la radio Kayira de Bamako.
Après une large concertation entre les différentes structures, les membres du parti Sadi comptent désormais sur l’arrivée de l’internationale socialiste, Ibrahim Boubacar Keïta au Palais présidentiel afin que le Mali puisse connaître un vrai changement. A l’issue de cette rencontre, les leaders de Sadi appellent l’ensemble des militants et sympathisants à prendre leur responsabilité et à voter massivement pour IBK.
En effet, explique Oumar Mariko, «il ressort après consultation que nous devons opter pour un changement qui est devenu inéluctable et qui est notre combat depuis toujours. Pour répondre oui au rendez-vous de la légalité et de la rupture avec les forces prédatrices, le Sadi a décidé d’accompagner IBK au second tour de la présidentielle». Et de poursuivre : «Le candidat du RPM, IBK est un leader politique connu et reconnu parmi d’autres comme volontairement engagé dans la voie du changement pour relever les défis. Le fait de relever ces défis-là, nous le partageons».
Revenant sur leur mobilisation, le candidat du Sadi a rappelé que les détournements de fonds, la gabegie et les dérives de toutes sortes ont envahi l’espace politique et social. Selon Oumar Mariko, Sadi et RPM partagent les mêmes visions dont le levier est ‘’le Mali d’abord’’. Quid des modalités de leur soutien ? Oumar Mariko précise que le peuple malien doit se mobiliser comme un seul homme derrière IBK, afin de mettre un terme à la violence d’Etat, au favoritisme et enfin de mettre en place notamment des institutions crédibles, un gouvernement vertueux et une armée forte au service du peuple. Pour le leader du Sadi, «ce combat ne peut pas être le combat d’IBK. C’est le combat du Sadi, le combat de tous ceux qui croient au changement».
Le leader du Sadi dira également que rien ne sert de mener une opposition dans la mesure où les deux coalitions ont «une parfaite convergence de vue sur les questions majeures. Il s’agit d’une communauté de destin et d’une réciprocité de perspectives. Parlant d’opposition, Oumar Mariko rajoute que personne ne veut être un éternel opposant. Car, de son point de vue sur la question, c’est une lourde responsabilité difficile à porter. Qu’à cela ne tienne, il rajoute que cette alliance est aussi un combat contre le FDR et autres opportunistes.
Ibrahim M.GUEYE