Le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance (Sadi) était face à la presse mercredi dernier, où son leader Dr Oumar Mariko a dénoncé la nouvelle loi électorale et martèle n’accepter les résultats d’une élection truquée.
La modification de la loi électorale à moins de 6 mois de l’élection présidentielle est contraire aux dispositions de la Cédéao, de même la caution de 25 000 000 de F CFA est injuste et anti constitutionnel. Cette somme n’est pas à la portée de la majorité des Maliens et empêche certains présidentiables de jouir de leur droit d’être candidat. Sadi estime que l’argent est utilisé comme barrière à l’entrée de pour l’élection présidentielle. Sadi voit dans la prise en charge par l’Etat de deux assesseurs par bureau de vote l’un pour l’opposition et l’autre pour la majorité, un aveu de la gestion de connivence entre les soutiens d’IBK et de l’URD.
Le parti aurait souhaité que le nombre d’électeurs par bureau soit fixé à 200.
A l’entendement de Sadi, cette mesure aurait eu le mérite de traduire la réalité sur le terrain, à savoir que le temps minimum par électeur ne peut être de moins de 3 minutes ( vérification de la carte d’électeur, vérification d’inscription sur la liste électorale prendre l’enveloppe, prendre le ou les bulletins de vote ller à l’urne, mettre le bulletin dans l’enveloppe le glisser dans l’urne, froisser les restants et les jeter dans la poubelle, émarger, tremper son doigt dans l’encre, prendre sa carte d’électeur et sortir du bureau de vote).
Selon Sadi, ce procédé permet de soupçonner tout bureau de vote ayant totalisé plus de 200 électeurs entre 8h et 18h d’avoir procédé à un bourrage d’urne. Sadi estime en définitive que les innovations de la loi électorale marque plutôt des reculs.
Sur les conflits inter ethnique, le parti pense que la stigmatisation des Peulh qui a court est un processus qui a été longtemps mûri par les dirigeants pour servir de fumée à leur échec politique, de prétexte à la non tenue des élections transparentes, crédibles et libres. Il a affirmé que son parti n’accepterait pas une élection truquée.
Restituant les activités qu’il a menées en Russie en tant qu’observateur de l’élection présidentielle qui a v la victoire de Vladimir Poutine, Oumar Mariko a affirmé que cette élection s’était déroulée dans de bonnes conditions de transparence. Il impute les troubles survenus dans le Dombasse en Ukraine à l’impérialisme européen.
Denis Koné
Les echos