Selon la présidente des femmes du parti Mouvement Républicain, Mariam Samaké, elle a accepté de participer à cet événement parce que en premier lieu elle est terroir. Et d’ajouter qu’elle a répondu à l’appel de sa population, de son ethnie et de son origine. Il s’agira pour elle de contribuer à la promotion du développement socio-économique et culturel pour donner un rayonnement à la culture de Djitoumou au niveau national et international. Selon elle, le Djitoumou est un terroir pleine de potentialités culturelles inexploitées qui mérite d’être connu à travers le monde. Parmi ces potentialités culturelles, elle dira qu’il y a l’histoire de Djitoumou Balla, les connaissances sur la géomancie, les rituels de la circoncision et initiation au mayaa des bambara. Elle a lancé un appel à toute la population de Djitoumou de l’intérieur comme de l’extérieur à venir désormais massivement prendre ce festival en mains pour le porter loin afin que le monde entier sache que Djitoumou a une richesse culturelle inestimable. Le Mali est dans une crise multidimensionnelle, pour elle ce genre d’événement peut beaucoup contribuer à la consolidation de la paix et la cohésion nationale à travers son format de prestation des danses traditionnelles des différentes ethnies et des compétitions sportives. La promotrice du Festidji non moins présidente de l’association African Cult, Sikadjè Samaké a fait savoir que cette 6ème édition a été organisée à la mémoire de feu le colonel-major Alassane Samaké. Elle dira que le Festidji n’a d’autre objectif que de faire la promotion du rayonnement culturel de Djitoumou à travers ces grands et montrer au monde entier ces potentialités culturelles. Les activités programmées étaient les concerts géants, la foire d’exposition artisanale et la prestation des troupes traditionnelles. Pour sa part, le préfet par intérim de Ouléssebougou, Mahamadou Hamidou Maiga a laissé entendre que ce rendez-vous culturel est un moment de convivialité entre toute les populations de Djitoumou et consolidation de la paix en cette période très difficile que notre pays traverse. Il a demandé la pérennisation de cet événement culturel pour les générations futures afin de valoriser l’identité culturelle des enfants de Djitoumou. En conclusion, il a fait savoir que le Djitoumou est un terroir de rencontre et d’échange des connaissances africaines qu’il faut perpétuer.
Bamory Camara