Cette campagne financée par la Mission de l’Union Africaine pour la Stabilisation au Mali et au Sahel (MISAHEL) s’inscrivait dans le cadre du mois d’Amnistie de l’Union Africaine dont l’objectif est de faire taire les armes d’ici à l’horizon 2030, en vue de créer un cadre de vie agréable pour les populations.
Au regard de l’importance de ses activités de sensibilisation, le Sous-préfet par intérim de Ouéllessébougou, Mahamadou Hamidou appelle les populations à soutenir les actions du SP-CNLP pour un développement durable. Il a rappelé que la détention illégale d’armes est l’un des facteurs de déstabilisation et d’exacerbation des situations d’insécurité dans nos communautés.
Le Secrétaire Permanent de Lutte contre la Prolifération des Armes Légères et de Petit Calibre, le Lieutenant-Colonel Adama Diarra invite toutefois les populations à s’engager fermement dans ce combat contre l’obscurantisme et trouver ensemble les voies et moyens pour lutter contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Il estime que cette campagne contribuera à améliorer les actions et à nouer un partenariat solide entre les populations, les structures respectives et le secrétariat permanent de lutte contre la prolifération des armes légères et de petits calibres. « Au regard de l’ampleur du phénomène de la prolifération des Armes Légères et de ses multiples conséquences dans notre pays et les pays frontaliers, nous devrions tous nous mobiliser pour endiguer ce fléau », a-t-il ajouté.
Il faut enfin rappeler que cette campagne de sensibilisation des communautés, sur leurs rôles et responsabilités dans le processus de collecte des armes légères et de petit calibre détenu illégalement, a duré une dizaine de jours. Elle a concerné les localités de Sévaré, Ténin, Diola, San, Markala, Fana et Ouéllessébougou.
Source: Fama