Les gendarmes suspectés d’avoir facilité l’évasion d’un malfrat sont en gardez-à-vu au camp 1 de la gendarmerie. Les faits remontent à la semaine dernière dans la commune de Ouéléssébougou située à 80 km de la capitale où un malfrat qui semait la terreur au sein de la population a été arrêté par une foule déchainée pendant qu’il était en opération. Le hic est que le malfrat arrêté avec l’arme d’un gendarme, s’est mystérieusement évadé pendant son séjour au poste de la gendarmerie. Toute chose qui confirme la complicité des gendarmes avec les malfrats dans la commune.
Révoltés par cette complicité tacite avec les agents de sécurité, les populations ont décidé de marcher sur la gendarmerie. Pour calmer leurs ardeurs, les indélicats gendarmes ont été cueillis, sur instruction de la hiérarchie, pour complicité de collaboration avec les malfrats. Actuellement ils méditent sur leur sort au camp 1 de Bamako pendant que leur protégé malfrat est toujours introuvable.
La rédaction