La commission nationale de lutte contre la prolifération la circulation illicite des armes légères et de petit calibre sensibilise Les populations du département de Ouangolo qui fait frontière avec les pays voisins que sont le Mali et le Burkina Faso au Nord de la Côte d’ Ivoire ont été sensibilisées par la commission nationale de lutte contre la prolifération la circulation illicite des armes légères et de petit calibre (ComNat-ALPC) sur les dangers des armes dites légères e de petits calibres.
Ce sont les pistolets, RPG, fusils d’assaut, grenades, mines anti char, mines anti personnel…sont difficile à contrôler, on peut les transporter facilement et ils bougent beaucoup.
« Trop d’armes circulent dans le monde, ce sont 1249 structures qui fabriquent les armes dans le monde , 649 millions d’armes circulent dans le monde et depuis la crise de la Lybie ce sont plus de 20 millions d’armes qui sont sorties de ce pays pour le Mali et qui circulent dans la sous région subsaharienne , elles viennent progressivement vers nous ,soyez vigilant pour dénoncer les terroristes qui viennent nous menacer , ce n’est pas loin de nous » a souligné le commissaire de la .ComNat-ALPC . Les femmes aidez nous , on ne va jamais vous dénoncer . On peut avoir ces armes à la maison en croyant que cette une cuvette or si ça explose tout le monde est mort
Pour le commissaire Djokouehi il est impératif que les populations soient informées de l’existence ert des dangers que présentent ces armes . « SI vous voyez un étranger bizarre dans le village ou dans le quartier, chercher à savoir d’où il vient et ou il va , chercher à fouiller ces bagages et dénoncez le .Egalement vous avez un enfant qui disparait puis revient un jour et est bizarre , cherchez à le connaitre et le signaler ;il faut que vous nous donniez les informations , sans les informations, on ne peut pas travailler, si on met le mur de la fraternité, de l’amitié, les djihadistes ne viendront pas chez nous Au dozos chasseurs traditionnels du NORD qui font partie intégrante à la culture de cette partie du pays , reconnu à travers leurs fusils de chasse en bandoulière ComNat-ALPC. un programme sera bientôt mis en place pour enregistrer et marquer toutes les armes sur le territoire ivoirien. La crise est derrière nous celui qui a une arme il faut le signaler, faut pas la garder sur soi , on n’oubli que les gens peuvent prendre nos propres armes et les tourner contre nous .Si vous avez un étranger il faut chercher a voir dans ces bagages car ces armes peuvent se transporter sans qu’on le sache, on n’a pas besoin d’aller à l’école pour les utiliser ,elles peuvent durer longtemps sans se gâter, on peut aussi les réparer .Des messages qui ont retenu l’attention de l’assistance.
Les chefs de villages, de terres et de quartier et autres leaders d’opinion du département ont prit l’engagement d’être des relais auprès de leurs populations et surtout à mettre en pratique les messages du commissaire Djokouei pour leurs propres securités. Ils ont été suivi par le préfet du département Coulibaly Sindou « Ils vont prendre vos enfants et les travailler pour dire que vous êtes de mauvais musulmans, nous devons continuer à travailler ensemble, le climat de confiance doit demeurer entre nous, ce que l’état peut faire il est entrain de le faire pour nous pour que nous puissions vivre heureux, il faut qu’on prenne conscience il faut qu’on échange les informations, qu’on se fasse confiance, qu’on fasse un bloc comme le chef de village de Torla l’a dit, maintenons le mur de la fraternité de l’amitié et les djihadistes resteront là ou ils sont » a- conclu le gouverneur qui avait à ses cotés le corps préfectoral.
Benogo TOURE
(Correspondant )
Source: bamada.net